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Mendicité à Bamako : plus aucun respect pour nos morts
Publié le dimanche 10 juin 2018  |  Le Reporter
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La mendicité à Bamako commence à prendre des proportions inquiétantes à tel point que les vendredis, femmes et enfants occupent la devanture des cimetières. Bien que les gens soient libres de mendier devant les lieux de cultes et sur les trottoirs des voies publiques, il n’est pas de coutume dans nos sociétés de voir un mendiant devant un cimetière.

Il y a plus d’un mois de cela que la situation perdure devant le cimetière de Niamakoro. Chaque vendredi, dans la matinée, des personnes en situation de handicap et des femmes, mères de jumeaux, viennent occuper la devanture du cimetière de Niamakoro. Ces personnes viennent s’asseoir devant le cimetière pour chercher de l’aumône. On peut aisément comprendre que certaines personnes font des sacrifices en faveur de leurs parents défunts, mais s’asseoir expressément devant un cimetière ouvert avec des nourrissons est d’une certaine immoralité.

Les temps ont peut-être changé mais les lieux où reposent les morts ne devraient en aucun cas être à la portée des mendiants surtout aux femmes traînant avec elles des enfants au prétexte que c’est une tradition de demander l’aumône avec les jumeaux ou jumelles.

Dans un passé encore récent, les enfants étaient éloignés des lieux de décès. Mais aujourd’hui, tout semble permis pour se servir des enfants et avoir quelque chose. Les parents se soucient peu aujourd’hui de l’état d’esprit de l’enfant trop proche de ce genre de lieu autrefois interdit aux enfants.

La brigade des mœurs doit sévir afin de protéger les enfants exposés aux services de parents inconscients. Interdire par la même occasion à toute personne sans motif valable de traîner devant les cimetières encore moins pour mendier.

Gabriel TIENOU
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