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Transparence et redevabilité dans le secteur de la défense au Mali : Cri 2002 promeut la dimension humaine du secteur de la défense!
Publié le lundi 11 juin 2018  |  Le Sursaut
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« Consolidation de la contribution de la société civile malienne au renforcement de la transparence et de la redevabilité dans le secteur de la défense » telle a été la thématique développée par le Cercle de Recherche et d’Information de la Consolidation de la Démocratie au Mali (Cri-2002) en partenariat avec Transparency International Défense et Security (TI-DS) dans le cadre d’une séance d’information publique tenue le jeudi 7 juin à l’école de Maintien de la Paix Alioun Blondin Beye. La cérémonie d’ouverture présidée par le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Tiena Coulibaly a enregistré la présence du président de CRI-2002, Pr Abdoulaye Sall non moins contact national de Transparency International au Mali et l’Ambassadeur du royaume des Pays-Bas au Mali, SEM. Raymond Gavin.

Faut-il, le souligner cette activité s’inscrit en droite ligne de la volonté du président de la République d’insuffler une nouvelle dynamique aux forces armées et aux services de sécurité afin de faire de l’outil de défense une force républicaine et respectueuse de l’Etat de droit.

Financée par le fonds des Nations Unies pour la Démocratie (FNUD) et le Royaume des Pays Bas, cette activité visait à renforcer l’engagement des citoyens à travers les organisations de la société civile malienne avec les institutions de défense pour promouvoir l’intégrité, la transparence et la redevabilité dans le secteur de la défense.

Dans son intervention, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, a affirmé que cette rencontre vise à contribuer à l’accroissement des capacités et de l’expertise de la société civile à initier, influencer et surveiller les réformes dans le secteur de la défense.

Selon le ministre Tiena Coulibaly, ce projet est novateur et porteur d’espérance, car il a fait le choix d’une démarche stratégique, opérationnelle et méthodologique dans la recherche de collaboration entre les organisations de la société civile et les institutions de la défense et de la sécurité. « Le gouvernement, les forces armées et de sécurité du Mali ainsi que tout le peuple malien attendent beaucoup de ce projet » a-t-il déclaré.

Justifiant davantage le bien fondé du projet, Tiena Coulibaly a rappelé certains passages de la Constitution de 1992 et la déclaration des Droits et Devoirs de la personne humaine qui cadrent bien avec l’idée du projet.

Selon lui, il faut une plus grande responsabilisation de la société civile malienne dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali issu du processus d’Alger et l’opérationnalisation du document cadre de politique nationale de décentralisation et son plan d’action prioritaire.

Toute chose qui prône le développement territorial équilibré des régions à travers l’implication et la responsabilisation des citoyens, l’amélioration de la gouvernance et de la sécurité au niveau régional et local pour garantir un développement au Mali.

A son tour, Pr Abdoulaye Sall, dira que ce projet est aussi un facteur de collaboration entre la société civile et les institutions de la Défense et de sécurité. Cela, dit-il, pour qu’on ne voit pas seulement la sécurité dans sa dimension matérielle mais également dans sa dimension humaine.

Par Mariam SISSOKO
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