Le Mali marqué par la guerre contre le terrorisme au nord du pays depuis plus d’un an, la population est confrontée à d’énormes difficultés qui sont en chômage, la déperdition scolaire, la crise alimentaire, la cherté de la vie.
La coupure d’eau intempestive dont sont confrontés les habitants de certains quartiers du district de Bamako ne fait qu’empirer la souffrance des femmes et des enfants. Peut-on imaginer que les vendeuses d’eau des bornes fontaines ne se soucient pas de la situation relative à la situation socioéconomique de la crise que vit le pays. Cette situation est incroyable et s’empire de jour en jour. Un seau d’eau est désormais vendu à 25f au lieu de 10f au Banconi. Si c’est le seul endroit pour ses familles voisines d’avoir accès à eau potable, raison pour laquelle ces personnes de mauvaises foi augmentent le prix du seau d’eau.
Depuis le déclanchement de cette crise, le prix des denrées alimentaires, l’eau, la santé, l’électricité, tout a augmenté dans le pays. La vie est devenue difficile pour la population marquée dans son ensemble par une extrême pauvreté.
Une pauvreté qui constitue pour certains concitoyens des motifs de renflouer leurs poches, c’est pourquoi il augmente le prix de leurs produits. Si l’eau est source de vie, la population Malienne paye le prix pour en avoir un peu d’eau.
L’eau est devenue désormais une denrée rare pour la population bamakoise. Depuis un certain temps, avec les coupures intempestives d’eau, intervenues sous la direction de la nouvelle société de distribution d’eau potable au Mali (SOMAGEP), des personnes mal intention qui en profitent de cette de la crise du pays pour augmenter le prix de leurs marchandises.
Fatoumata Coulibaly