A quelques jours du renouvellement pour un an du mandat de la mission de l’ONU au Mali, la Minusma, le Conseil de sécurité a ausculté son mandat. Pour l’occasion, le ministre des Affaires étrangères malien Tiéman Hubert Coulibaly avait fait le déplacement à New York. Le diagnostic est alarmant mais pour les diplomates, quelques ajustements, une accélération de la mise en oeuvre des accords de paix et des élections présidentielles réussies en juillet prochain seraient un cataplasme utile.
Dégradation de la situation sécuritaire, divisions accrues entre les communautés, violations des droits de l’homme par les forces de sécurité maliennes, et retards dans la mise en oeuvre de l’accord de paix: pour Antoine Michon, représentant adjoint de la France à l’Onu le constat est clair, le Mali a besoin plus que jamais de la Minusma. « Face à ces enjeux nombreux, le renouvellement du mandat de la Minusma pour 12 mois supplémentaires est absolument essentiel pour la stabilité du Mali et de sa région. Plus largement, la France est convaincue que le soutien à la mise en oeuvre de l’accord doit continuer à demeurer l’objectif stratégique de la mission. »... suite de l'article sur RFI