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Tournée régionale du candidat du FARE : Après Paris et l’Afrique centrale, Modibo Sidibé à Abidjan
Publié le jeudi 30 mai 2013  |  Le Matinal


© aBamako.com par Mousnabi
En visite au Togo, Modibo Sidibé rencontre la communauté malienne
Mercredi 29 mai 2013. Lomé (Togo). Salle de la bourse de travail. L`ex premier ministre Modibo Sidibé s`entretient avec la communauté Malienne y vivant.


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L’ancien Premier ministre et candidat du FARE à l’élection présidentielle de juillet prochain, a entamé une tournée régionale qui l’a conduit au Tchad, au Gabon, en RDC. Ces visites, selon l’état major du parti, lui auront permis de tâter le pouls de l’électorat dans cette région de l’Afrique centrale. Après Paris aussi, Modibo Sidibé était en Afrique de l’ouest plus précisément à Abidjan où il a rencontré le président Alassane Dramane Ouattara et Guillaume Soro le président de l’Assemblée Nationale ivoirienne.

Pour rappel, après le lancement des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE) et l’Assemblée constitutive du dimanche 03 mars 2012, un bureau provisoire dirigé par Alou Kéita, opérateur économique, a été mis en place. Depuis, le parti n’a cessé de joindre l’utile à l’agréable en rencontrant les militants et en poursuivant son implantation. Déjà Premier ministre, Modibo Sidibé a noué des contacts très avancés avec les Maliens de la diaspora.





Aujourd’hui, beaucoup le réclament pour sa parfaite connaissance du pays profond et surtout sa capacité à faire face aux grands défis de l’heure. Homme de poigne et intransigeant sur les intérêts nationaux, ce grand commis de l’Etat a fait preuve de patriotisme au ministère de la santé, des affaires étrangères, au secrétariat général de la présidence mais aussi à la primature. Gros travailleur, rugueux mais modeste toute chose qu’il ménage avec sa face humaine, Modibo Sidibé arrive à maturité pour diriger ce pays miné par des crises à répétition.


Au Tchad qui a payé le plus lourd tribut des contingents sur place au Mali, Modibo a compati aux douleurs du peuple tchadien. Ce n’est pas pour rien si ses hommes ont demandé une minute de silence en la mémoire de tous les combattants morts pour le Mali (soldats français, soldats togolais, soldats nigérians, soldats tchadiens et soldats maliens lors de la cérémonie de l’Assemblée constitutive du parti. Au Gabon et en dans les deux Congo, monsieur Sidibé a invité nos compatriotes à se réunir autour de l’idéal commun : le Mali plongé dans une crise existentielle sans précédent.

En France, les interventions du candidat du parti ont levé des soupçons sur sa capacité managériale, son savoir-faire et son souci pour le mieux-être des populations maliennes. Il est aussi prêt à mettre l’administration au travail.


Le FARE (Forces alternatives pour le renouveau et l’alternance), faut-il se souvenir, est l’aboutissement d’un long et patient processus, entamé depuis plusieurs années, au cours duquel chacun aura joué sa partition avec la même conviction et la même détermination à aller jusqu’au bout de l’engagement.


C’est pourquoi, le groupe s’est bonifié en raison du nombre de plus en plus croissant de membres des clubs et associations de soutien, et ce, nonobstant le scepticisme ouvertement affiché par certains, cumulé aux tracasseries de toutes natures destinées à détourner de l’objectif les militants. Le FARE entend bâtir une société créative et solidaire, une République dont les Maliennes et les Maliens soient fiers, une démocratie exigeante, responsable et juste, un pays qui renoue avec l’espérance.


Si Farigou Camara, une des figures de proue du parti a recommandé détermination et engagement, à faire preuve de pragmatisme, lors de l’Assemblée constitutive, ce n’est pas pour rien.


La bonne nouvelle donc, c’est la confiance que les partenaires et autres bailleurs font en Modibo. A l’intérieur du pays, avec le soutien militant, le parti se trouve renforcé.


A Abidjan où il était la semaine dernière, nos informations précisent que les entretiens avec les autorités ont été bons et que les Maliens installés dans ce pays se sont dits fiers d’avoir à portée de mains un homme de la trempe de Modibo.


Kinshasa, 28 mai 2013. C’est dans la matinée du 28 mai, aux environs de 11h locales, que Modibo Sidibé est arrivé à Kinshasa en provenance de la République voisine du Congo. Il a immédiatement entamé une journée marathon, alternant les visites aux notabilités maliennes de la ville et la tenue du grand meeting qu’il a animé dans l’après-midi. Aussitôt arrivé, aussitôt sur le terrain, avec les visites qu’il a enchaînées dans certaines familles maliennes de Kinshasa.





Oumar Ouattara

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