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Présidentielle de juillet 2013 : Le PDES vole en éclats
Publié le jeudi 30 mai 2013  |  Le Matinal




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Le PDES, jadis lieu de refuge des hommes politiques joue sa survie politique actuellement avec les départs de Ahmed Sow, Chato et même Bittar, qui ont créé, chacun, leur parti politique. Ahmed Diane Séméga retourné en catastrophe au bercail avec acclamations n’a pu sauver les meubles. En effet, le patron du PDES vient de décliner l’offre d’une éventuelle candidature à la présidentielle de juillet prochain au nom du parti pour le développement économique et la solidarité.

Du coup, le PDES devient orphelin, ses fondateurs ayant décidé de jeter l’enfant dans la poubelle. Désormais, on ne retrouve dans la famille politique de l’ex-président de la République que quelques radicaux à l’image de Mohamed Dibassy et des transfuges comme N’Diaye Bah esseulés dans les profondeurs d’un parti en déperdition.

L‘espoir suscité par la création du Parti pour le développement, économique et la solidarité s’est estompé depuis le coup de force des militaires du 22 mars 2012. Tout le monde a lâché ATT et les siens et des médias irréductibles qui ne juraient que par l’homme l’ont envoyé en purgatoire. Ils ont été lâches tant ils ont vite abdiqué dans un soutien à l’enfant de Mopti qui leur a tout donné. Héla ! ils n’ont pas eu le courage politique de s’assumer. Et pourtant, les plus avertis avaient prédit que le PDES est un parti mort – né. Ce qui est paradoxal c’était la ruée vers la formation politique. N’Diaye Bah et Tall Madani ancien directeur des transports à qui le CNID a tout donné ont accouru vers leur propre perte politique.

Des batailles de positionnement entre ténors se sont dissipées. Des clans rivaux qui se adonnés à un combat de mort ont fini chacun par créer leur parti. C’est le cas de Ahmed Sow, de Chato…

Au finish, Séméga s’est rendu compte qu’à son retour, le parti s’est vidé de ses militants. Ne pouvant rien mettre sous la dent, il a fini par abdiquer. C’est la fin d’une époque.

En somme le PDES est victime des manèges de son mentor, en l’occurrence, Amadou Toumani Touré aujourd’hui en exil. Il laisse derrière lui un parti en lambeau, divisé en raison des ambitions démesurées des uns et des autres.



Issiaka Sidibé

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