Dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 juin, le commandant de la brigade des stupéfiants le commissaire principal Mamoutou Togola et ses limiers ont effectué avec succès une opération à Yirimadio-Bakorobabougou. Au cours de laquelle, ils ont procédé à la saisie d’une importante quantité de cannabis, d’armes de guerre et interpellé huit individus suspects.
La Brigade des Stupéfiants de la police nationale a effectué une
saisie de cannabis et d’armes de guerre sur huit individus présumés. Ce coup de filet a été mené par les hommes du commissaire principal Mamoutou Togola, commandant de la Brigade des Stupéfiants à Yirimadio-Bakorobabougou, c’est-à-dire derrière l’ancien poste de Niamana.
Comment cette opération risquée est-elle passée ?
Après avoir reçu les informations qu’il faut sur la présence de consommateurs d’opiacés et d’autres produits nocifs à la santé à Niamana, vers l’ancien poste de contrôle, le commissaire principal Mamoutou Togola a aussitôt formé une de ses équipes pour bien recouper l’information. Quand celle-ci avait obtenu ce qu’il fallait pendant huit jours de recherche auprès de la population de la zone sur l’identité des personnes citées.
Dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 juin, à 6 heures du matin, le commandant Togola, lui-même, à la tête d’une nouvelle équipe a décidé d’intervenir ce jour-là, où ils ont mis hors d’état de nuire huit personnes. Selon le commissaire Togola, cette opération a été menée avec succès car elle a permis de découvrir un vaste réseau de trafiquants d’armes de guerre et d’autres drogues.
À la suite des renseignements reçus, nous explique le commissaire Togola, ils ont pu opérer sans problème, car, poursuit-il, les armes saisies étaient toutes prêtes à engager des projectiles. À l’en croire, ces armes de guerre saisies sur huit personnes étaient en leur possession depuis 7 ans. Leur audition, nous fait savoir le commandant, a permis de découvrir un pistolet automatique bien garni avec sa cartouche, un pistolet mitrailleur avec dix-huit cartouches dont une engagée dans la chambre prête à tirer et trois kilos de cannabis.
Les investigations ont indiqué, martèle-t-il, que les armes appartiennent au parrain d’un gang qui les cachait dans sa famille depuis 7 ans. C’est à la suite d’une dispute déclenchée entre ce dernier et son père, qu’il a décidé de déterrer ces armes pour les cacher dans un autre lieu de son choix.
Le commissaire Togola s’est par ailleurs réjoui du succès de cette opération, et promet de tout mettre en œuvre pour débarrasser Bamako des consommateurs de drogues et produits nocifs. «J’appelle la population à plus de collaboration afin que nous puissions jouer pleinement notre rôle de sécurisation des personnes et leurs biens», a-t-il lancé comme appel.
Le commandant Mamoutou Togola, faut-il le rappeler, n’est pas à son premier coup de filet. Il en a beaucoup fait depuis son arrivée en 2017 à la tête de la Brigade des stupéfiants. Et l’interpellation de ces huit individus a été rendue possible grâce au dévouement personnel du commandant Mamoutou Togola, lui qui a mis en jeu 50.000 FCFA de sa poche pour obtenir des renseignements.