Chaque année, à la date du 20 juin, la journée mondiale des réfugiés est fêtée de part et d’autre du monde. C’est le lieu de dégager les phénomènes amenant les hommes à se réfugier hors de leur pays d’origine. C’est aussi le lieu de faire le bilan du nombre d’individus se trouvant dans ce statut dans le monde.
Sur le site des Nations-Unies, nous trouvons la définition suivante du terme réfugié donnée par l’organisation internationale pour les migrations : Un réfugié désigne toute personne « craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner. »
Ils sont 25,4 millions de réfugiés dans le monde ayant fui des conflits ou des persécutions. En décembre 2017, ils étaient 3,1 millions de personnes à demander l’asile dans d’autres pays. Quant aux déplacés internes des pays, ils sont au nombre de 40 millions selon le HCR. Ces déplacements touchent massivement les pays en développement. C’est pour cette raison que l’organisation des Nations-Unies lance un appel pressant à la communauté internationale afin qu’elle songe au statut de toutes ces personnes qui fuient les conflits dans leur pays. « Dans un monde où chaque jour la violence force des milliers de familles à fuir leur foyer pour survivre, c’est le moment pour la communauté internationale de se montrer solidaire avec les réfugiés », lit-on sur le site des Nations-Unies.
Notons que c’est dans cette optique que le haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés a lancé depuis 2016 une pétition sous le hashtag #AvecLesRéfugiés avec pour objectif d’attirer l’attention de la communauté internationale sur le phénomène afin d’apporter une amélioration notable dans les conditions de vie des réfugiés de par le monde.
À l’occasion de cette journée, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres écrit sur son compte Twitter : « Lors de la journée mondiale des réfugiés, je vous demande de vous souvenir des millions de personnes qui ont été forcées de quitter leurs foyers. Leur histoire est celle de la résilience, de la persévérance et du courage. La nôtre doit être solidaire, compassion et action. »
Notons que de 2012 à nos jours, ils sont nombreux les Maliens ayant quitté leur territoire pour se réfugier dans les pays voisins et notamment le Burkina Faso et le Niger. D’autres encore, surtout les populations du nord Mali, se sont afflués vers la capitale, Bamako. Ils sont au nombre de 24 248 réfugiés, dont 14 624 enfants maliens au Burkina Faso. Outre les Maliens, le Burkina accueille 398 réfugiés provenant d’autres nationalités surtout des pays touchés par des conflits comme le Tchad, le Burundi, le Cameroun, le Rwanda, la Côte d’Ivoire, etc.