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Retrait des cartes d’électeurs en commune V: mobilisation timide
Publié le jeudi 21 juin 2018  |  L’Indicateur Renouveau
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Comme annoncée par les autorités, la distribution a commencé hier mercredi 20 juin 2018. Mais, la mobilisation reste timide.

Les gens se bousculent pour vérifier des listes affichées sur des tableaux. L’atmosphère est bon enfant ! Les délégués des partis politiques chargés de la distribution sont présents pour vérifier leurs noms.

Mahamadou Macalou, habillé en bazin foncé, suant, est sur tous les fronts. Son rôle : recenser les délégués de son parti, l’Union pour la République et la Démocratie du chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé. « Ils n’ont rien dit d’abord, nous sommes en train de lire une décision du gouverneur pour la remise de cartes d’électeurs », lance M. Macalou.

Les lignes commencent à bouger pour la tenue du scrutin sur certains points. Cependant, tout passe par la détention des cartes d’électeur. La mobilisation va bon train dans les états-majors, le président de la jeunesse de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) a posté sur sa page un message mobilisateur « sortez massivement pour retirer vos cartes dans les mairies », incite-t-il. A l’instar du parti de la Poignée de mains, tous les partis politiques sont conscients que la carte d’électeur est l’arme pour gagner la bataille du 29 juillet 2018.

Sur le terrain, la réalité est tout autre. Les électeurs ne sont pas sortis le premier jour pour le retrait. Seuls les différents délégués des partis politiques membres des commissions de distribution des cartes sont présents : ils sont de la majorité et de l’opposition.

« Il y a un petit retard à cause du baccalauréat qui se tient actuellement dans les écoles recensées comme des centres de distribution des cartes », justifie un administrateur de la mairie.

Il y a aussi un autre défi, le taux de participation. Pour le juriste Abdoulaye Ongoiba, les cartes d’électeurs sont « un sésame précieux » pour élire le futur président de la République. « Il y a une déception généralisée de la gouvernance IBK et les citoyens ne font plus confiance aux hommes politiques, » estime le juriste.

Le président actuel a été élu avec un score record mais aussi une participation massive de ses compatriotes. La question que tout le monde se pose aujourd’hui est la suivante : les Maliens feront ils le déplacement le 29 Juillet 2018 comme le scrutin présidentiel de 2013 ?

Yehia Mahmoud

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