Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Mali: polémique autour d’une possible utilisation des anciennes cartes d’électeur
Publié le samedi 23 juin 2018  |  RFI
Retrait
© L’Essor par DR
Retrait des cartes NINA
Comment


Au Mali, la distribution des cartes d’électeurs biométriques a démarré ce mercredi. Près de 8,5 millions de Maliens doivent les récupérer d’ici le 29 juillet, date de l’élection présidentielle. La carte biométrique est normalement l’unique document qui permet de voter. Récemment, le gouvernement a émis l’hypothèse, que dans des cas exceptionnels, les cartes Nina pourraient être utilisées. Nina comme Numéro d’identification nationale, ces cartes avaient été mises en place en 2013 lors de la dernière élection présidentielle. Cette disposition fait grincer des dents l’opposition.
La proposition a été faite fin avril lors d’un cadre de concertation avec l’opposition sur l’organisation du scrutin. Le gouvernement suggère qu’en cas de force majeure, le ministre de l’Administration territoriale autorise l’usage de la carte Nina pour voter.

« Cela veut dire qu’en cas d’évènement exceptionnel, calamités, catastrophes ou d’évènements soudains que l’administration ne pouvait pas prévoir et à la suite du constat d’une commission transmis au ministre de l’Administration territoriale qui transmet à son tour à la Cour constitutionnelle, à ce moment-là, dans ce cas précis, la carte Nina va remplacer la carte d’électeur biométrique », justifie en effet Baba Hamane Maïga, le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale.

Cette mesure inquiète l’opposition qui trouve qu’elle confère un pouvoir trop important au ministre de l’Administration, comme l’explique maître Demba Traoré, secrétaire à la communication de l’Union pour la République et la démocratie (URD) : « Il parle de catastrophes et de calamités naturelles, oui d’accord. Mais il faut qu’on nous précise et surtout c’est une commission présidée par le représentant de l’Etat qui constate l’existence du cas de force majeure, sans définir aucune procédure de constatation. Egalement, le rapport doit être envoyé par la Cour constitutionnelle. Ca, c’est une procédure très longue. Et pendant ce temps, qu’est-ce qui va se passer ? »

... suite de l'article sur RFI

Commentaires