Moussa Sinko Coulibaly dans une manœuvre stérile de charme : Quand le bourreau se passe pour l’agneau

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Publié le vendredi 22 juin 2018 | Nouveau Réveil

© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de Moussa Sinko Coulibaly
Bamako, le 11 janvier 2018 le général, Moussa Sinko Coulibaly animé une Conférence de presse au siège de son quartier généra

l apparaît sous un nouveau jour avec des artifices pour charmer le cœur des nostalgiques. L’entreprise de l’ancien putschiste a tout l’air d’une comédie des temps anciens. Moussa Sinko Coulibaly, puisse que c’est de lui qu’il s’agit, a pensé un instant que sa sortie du samedi 9 juin 2018, a été une réussite. Du leurre royal. Le crime ne restera pas impuni, l’histoire doit être contée.

La pilule ne passera pas cette fois-ci. Le personnage qu’on a semblé présenter le samedi 9 juin dernier dans la salle Mièruba de Ségou n’a rien de neuf. Ses jours de repos n’effacent pas ses dettes énormes envers le peuple. Il serait trop facile de passer l’éponge sur l’assassinat de militaires maliens et de crimes d’État. Quand on est ancien putschiste et ancien ministre de la République et qu’on traîne si tant de dossiers derrière soit, on ne s’agite pas beaucoup. L’entreprise de charme du général démissionnaire ne marchera pas. Lorsqu’on parle de Moussa Sinko Coulibaly, le peuple chante à l’unisson les crimes et les scandales. L’assassinat de 21 bérets rouges, donner IBK Président du Mali en 2013 dès le premier tour, sans apporter des preuves qualifiables et la liste est longue. Des années après, ces dossiers sont toujours pendants. Moussa Sinko Coulibaly est empêtré dans de nombreux dossiers et on se demande pourquoi il veut jouer au saint sans solder ses dettes envers la nation malienne. Non content d’avoir pillé les caisses et crée toutes les ennuies au président IBK, Moussa Sinko Coulibaly se décide encore une fois à entrer en politique, tout en se déclarant candidat à la présidentielle du 29 juillet prochain pour perturber la sérénité de la gouvernance de l’actuel Chef de l’État.

Pour réussir le coup, il tente des jeux d’approche. En fait, l’attitude du général démissionnaire après sa déclaration de candidature le 9 juin dernier, n’est rien d’autre qu’un clin d’œil à l’actuel Président de la République. Une supplication voilée pour passer l’éponge sur ses actes délictueux et lui permettre de revenir en politique. Une sorte de stratagème, mais on sait déjà l’entreprise du renard politique. Cette fois-ci, il ne pourra pas. Le peuple n’est pas dupe. Ses nombreuses affaires non encore élucidées lui collent à la peau et on se demande ce qu’il pourra dire de nouveau pour vraiment charmer le peuple malien. Il n’y a pas de place à accorder à Moussa Sinko Coulibaly et ses sbires qui ont mis ce peuple à genoux. Si le général démissionnaire compte revenir sur la scène, il doit attendre que les nombreuses affaires qui l’accablent soient élucidées par la justice (ce qui serait difficile). Autrement, il faudra demander au peuple de le sanctionner. Il n’y a pas d’arrangement politique qui vaille cette fois-ci car le crime ne doit pas rester impuni.

Jean Pierre James

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