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Violences à Kéniéba : Quand l’opposition politique du Mali ne veut pas aller aux élections
Publié le vendredi 22 juin 2018  |  Nouveau Réveil
Marche
© aBamako.com par Momo
Marche de l’opposition
Bamako, le 21 mai l`opposition a organisé une marche
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Aux dernières informations, suite à des violences à Kéniéba nous apprenons que 37 agitateurs ont été placés sous les verrous dont le meneur principal, Fily Dabo Sissoko… Lisez le récit de M. Fakanda Aboubacar Sissoko.

Les événements tragiques et malheureux survenus à Kéniéba, s’éclairent à la lumière de nouveaux éléments. En effet, il ne fait plus de doute que l’opposition a minutieusement préparé et activement pris part aux violences à Kéniéba, ayant causé la mort d’un jeune et occasionné d’importants dégâts matériels. Les acteurs principaux sont tous de l’opposition : le chef de village qui se trouve être l’ancien secrétaire général de la section URD ; celui qui se fait passer pour le meneur est aussi membre du parti de Soumaïla Cissé ; son adjoint est de l’ADP-Maliba et leur chargé à la communication est membre du parti de M. Oumar Mariko SADI. La veille des événements, ils avaient annoncé qu’ils bloqueraient le processus électoral si jamais il n’y avait pas de solution au différend qui les oppose à leur employeur de la mine d’or (les concernés par l’affaire sont au nombre de trois).

Le déchaînement de violence n’est pas fortuit. Il répond à une volonté de mettre le feu au pays. Kéniéba semble être le laboratoire de certaines expérimentations. Au lendemain de l’audience que le président de la République avait accordée à une délégation venue de Kéniéba pour le remercier de tout ce qu’il fait pour les populations et lui soumettre d’autres doléances, les mêmes avaient organisé des marches alors que certains parmi eux étaient venus à Koulouba. Il se dit que l’URD avait mis une dizaine de millions pour la mobilisation. Ils ont été obligés de trafiquer des images d’anciennes manifestations pour donner l’impression que le tout Kéniéba avait marché.

Les maliens commencent à se rendre compte que la bande de Soumaïla Cissé veut tout faire pour entraver le pays et rendre les élections impossibles. D’où leurs marches des 2 et 8 juin dont la première fut interdite.

« Ces gens-là veulent tout détruire », a déclaré Moussa Mara, justifiant son refus de ne pas se joindre à leur marche. Avant lui, l’un des lieutenants les plus fidèles de Tiébilé Dramé, ElHadj Tandina, l’a abandonné au motif que ces gens-là veulent arriver au pouvoir par un coup d’État.

Depuis le temps où ils marchent, leur désir le plus fou a toujours été d’avoir au moins un mort, lors des manifestations. En plus de la contestation contre la révision constitutionnelle, il n’y a pas eu un seul blessé à plus forte raison de mort. D’où leur déception. Mais avec ce qui vient de se passer à Kéniéba, leur vœu a été exaucé. Doublement. Primo, il y a eu mort d’homme. Ce cadavre-là sera leur trophée qu’ils exhiberont pour dépeindre le pouvoir sous des traits abominables. Secundo, ils ont brûlé les édifices de l’État dans l’intention de détruire des cartes d’électeurs. Mais ils se sont rendus compte que ce n’est que peine perdue dans la mesure où la loi électorale prévoit qu’en cas de force majeure, les électeurs puissent voter avec leur carte NINA. Il faut appeler à la vigilance des détenteurs de cartes NINA dans la mesure où les pyromanes de l’opposition, dans leur acharnement à s’opposer à la tenue des élections, pourraient y mettre le feu aussi à la première occasion.

Dans leurs chimères, ils avaient nourri l’espoir de voir IBK renoncer à se représenter pour défendre son bilan et solliciter le suffrage du peuple pour un second mandat. Du jour où le président sortant à annoncer sa candidature, ils sont devenus fous à lier. Nul besoin de revenir sur les propos indignes d’un avocat mais qui cadrent bien avec le sombre personnage de Me Boubacar Karamogo Coulibaly alias Bouana Kitoko qui parlait de crocs de bouchers et de machettes au cas où on leur volerait leur victoire. Au rythme où vont les choses, il est à craindre que leur folie ne se calme pas, même après les élections ; en témoigne leur propension à ne parler que de crises post-électorale au lieu de parler d’élection.

Fakanda Aboubacar Sissoko Eros
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