Dans une interview accordée à France 24, RFI et TV5, ce vendredi 31 mai, François Hollande, actuel président de la France, est largement revenu sur son bilan de politique extérieure. Du Mali en Algérie, en passant par la Tunisie, François Hollande revient sur les dossiers qui ont marqué la politique étrangère de la France.
François Hollande passe en revue sa politique étrangère. Dans une interview accordée à France24, RFI et TV5, ce vendredi 31 mai, le président français a évalué le bilan de sa politique étrangère après un an au pouvoir. Mali, Algérie, Tunisie… le président français fait le point sur son action politique hors de l’Hexagone que certains Français jugent largement positive.
Fin de l’opération Serval pour bientôt
Sur l’épineux dossier du Mali, François Hollande se montre convainquant. « Une grande partie des terroristes ont été mises hors d’état de nuire », précise de président français, après avoir affirmé que la mission est assurée militairement et politiquement. L’occupant actuel de l’Elysée salue l’effort des soldats français dans le processus de rétablissement de la paix au Nord-Mali, mais évoque l’importance pour les « Africains d’assurer leur propre défense, y compris face au terrorisme ». Il a aussi exigé une formation et entrainement préalable des armées africaines.
Le président français évoque la fin de l’opération militaire Serval au Mali en indiquant que les Français quitteront le pays d’ici la fin de l’année. Mais il met en garde contre l’éventualité d’un nouveau risque terroriste au Mali. « Il y a un retrait du Mali. Mais nous ne serons pas non loin de là, où nous pensons qu’il peut y avoir un risque terroriste », a-t-il martelé.
Sur l’élection présidentielle au Mali dont la date a été officiellement fixée au 28 juillet 2013, François Hollande confirme que des discussions sont en cours entre le MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) et les autorités maliennes pour une tenue prochaine du scrutin dans ce pays.
Le Mali et les autres
François Hollande n’a pas manqué de souligner la situation d’autres pays africains dont l’Algérie, la Tunisie ou encore la Libye. Il juge que l’état de santé du président algérien Abdel Aziz Bouteflika va mieux et confirme la solidité des relations diplomatiques entre l’Algérie et la France.
Concernant la Tunisie, Il réitère son « amitié » à ce pays et compte se démarquer de « toute interférence dans la vie politique tunisienne ». Dans une Libye de plus en plus houleuse, marquée par une montée en puissance de l’extrémisme et du trafic d’armes, le chef d’Etat français déplore une telle situation et rejette toute rumeur concernant une future intervention de la France dans ce pays contre les groupes islamistes.