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Révélations sur les vraies raisons de la marche du 2 juin: les aveux de Tiébilé Dramé
Publié le mercredi 27 juin 2018  |  Info Matin
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse du PARENA
Le PARENA a animé une conférence de presse sur la mauvaise gouvernance le Samedi 10 Juin 2017.
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On dit souvent que Dieu nous a crée en nous formatant pour dire toujours la vérité. D’autre part, Satan dans sa malédiction, réussit à détourner certains de la bonne voie. Aussi, ils s’écartent de la vérité pour telle ou telle raison, et mentent : des monstrueux mensonges, des gros mensonges, des mensonges cocasses, des petites mensonges…. Mais, la vérité triomphant toujours, l’être humain vient à ne pas se rappeler de ses petits mensonges.

Distrait par satan, Tiébilé Dramé, directeur de campagne de Soumaïla Cissé, avait soutenu, comme Soumaïla Cissé lui-même et les autres leaders de l’opposition, la main sur le cœur (et des gens de bonne foi l’ont cru), que l’unique but de la marche de l’Opposition le 2 juin dernier était de dénoncer non seulement les dérives d’IBK à Kangaba, l’intention du gouvernement d’organiser des fraudes massives, appeler à la bonne foi et à la transparence dans l’organisation de la présidentielle du 29 juillet prochain et libérer l’ORTM qui est en passe de devenir la propriété du pouvoir.
Pour duper la bonne foi de l’opinion nationale et internationale, ils ont brandi le fameux article 210 de la loi comme preuve. Or cette loi a été votée en avril sans qu’elle n’est soulevé une telle levée de boucliers. Alors pourquoi attendre fin mai pour la déterrer et l’exhiber comme alibi ?
Dans un article intitulé : «le Mali se prépare à une élection présidentielle pas parfaite à 100 % » publié par notre confrère français, Le Monde, le jeudi après midi 21 juin 2018, Tiébilé Dramé, le directeur de campagne de Soumaïla Cissé, donne la réponse en souriant, précise le correspondant. Celle-ci est claire et limpide : « Si nos manifestations les ont amenés à oublier leurs plans pour une élection gagnée au premier tour, c’est tant mieux ». L’objectif était donc ça ! Obtenir par l’émeute, la menace de mettre le pays à feu et sang, un second tour !
Tout en reconnaissant que « le processus est sur la bonne voie », Tiébilé Dramé maintient la pression en brandissant le risque de «un huis clos de la fraude ! » notamment, dit-il, « dans les zones où l’Etat est absent» !
Le pharisaïsme de l’Opposant passé maitre dans la désinformation procède d’une logique de déni ; voire de haine partagée avec son patron de mentor du jour, Soumaïla Cissé envers le locataire de Koulouba. Pour intégrer cette logique, suivant la très belle formule d’un frère, il faudrait savoir très bien reproduire comme savent le faire certains politiciens un triangle à quatre (4) cotés…
Pour raison, lors de la conférence de presse conjointe de l’Opposition tenue le 29 juillet, Tiébilé Dramé avait clairement dit : « Quand vous voyez le président sortant et ses militants dire qu’ils passeront dès le premier tour de l’élection présidentielle du 29 juillet prochain, cela veut dire qu’ils nous promettent un bourrage des urnes. Sinon avec toute la popularité qu’il a perdue de 2013 à nos jours de par sa mauvaise gestion, il est claire qu’il ne passera ni au 1er tour, ni au 2e et encore moins au 3e tour». Et son patron de candidat Soumaila Cissé n’avait pas passé par quatre chemins pour menacer : « Si IBK refuse de céder le pouvoir, il ne nous restera plus qu’à le lui arracher, car, ce n’est pas sa propriété privée ! »
De là à faire comprendre à ceux qui ont marché, de bonne foi et cru que toute cette histoire était faite pour défendre les libertés constitutionnelles et la démocratie, qu’ils ont été proprement floués et dupés, c’est un pas que le Quotidien des sans voix ne franchira pas. Juste dire les choses telles qu’elles sont ; qu’elles plaisent ou non.

Par Mohamed D Diawara
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