Depuis le coup d’état du 22 Mars 2012, le Mali est pris en tenaille par des politiciens véreux et par la junte dirigée par Amadou Haya Sanogo. Et du coup les activités économiques du pays se voient carrément au ralenti voire arrêtées. Pour ne pas enrager la situation difficile, la communauté internationale a mis le pied dans le plat avec l’arrêt momentané du financement des principaux bailleurs de fonds même si elle reprendre petit à petit. Face à cette situation déplorable, les leaders religieux du Mali ont été approchés pour cracher la vérité aux politiciens et aux militaires putschistes en vue d’amener les uns et les autres vers une sortie de crise rapide et heureuse. Mais hélas, ces hommes de foi ont passé à côté de la plaque même s’ils tentent de se reprendre en appelant le FDR et le MP22 à plus de retenue et de sagesse.
S’il y a une institution qui est acceptée, respectée et écoutée de tous les maliens sans distinction de race et de religion, c’est bel et bien les leaders religieux du Mali composés du Haut Conseil Islamique du Mali, des Eglises Catholique et Protestante. Fort de cet estime grandiose, on se demande pourquoi ces leaders religieux ont pu échouer à faire raisonner les différentes protagonistes à savoir les politiciens et la junte qui a évincé le Général ATT. Il n’est un secret pour personne au Mali sauf celui qui ne veut savoir ou comprendre que depuis le coup de force perpétré le 22 mars dernier on a assisté à une dissension terrible entre les leaders religieux sur la position à adopter à la nouvelle donne. Selon certaines ces leaders religieux avaient demandé à diriger la transition. Une façon pour eux d’empêcher Dioncounda Traoré d’assurer l’intérim conformément à la constitution malienne du 25 février 1992. Cela se comprend quand on sait que ces leaders religieux plus particulièrement les musulmans avaient maudit toutes les personnes impliquées de près ou de loin pour la votation de ce code. Et la personne la plus particulièrement visée n’est d’autre que Dioncounda Traoré, président de l’assemblée nationale d’alors. Malheureusement quelques mois après c’est cette même personne qui se retrouve parachuté comme président de la transition du Mali. La question que tout le monde se pose, c’est de savoir si toutefois les musulmans qui avaient maudit Dioncounda allaient accepter que cet homme les dirige en tant que président de la république ? Est à dire que la malédiction faite sur le président actuel de la transition n’a pas fait son effet ? Les musulmans se sont-ils trompés de cible ? Voilà autant de questions qui restent qui méritent d’être répondues. En tout cas cet échec pour les uns et un double jeu des leaders religieux risque de fragiliser leur bonne image auprès des maliens « J’ai toujours déclaré que ces leaders religieux, malgré que j’éprouve beaucoup de respect envers eux, ont été toujours flous dans leurs diverses médiations. J’ai l’impression qu’ils reçoivent quelque chose de la part de tous. Sinon à mon avis je ne vois pas pourquoi ils ne peuvent pas dire la vérité à tout le monde » déclare un habitant de la ville sous anonymat. Est –ce à dire que tout le monde est mouillé au Mali au point que personne ne peut dire la vérité. Si tel est le cas, on peut dire sans se tromper que ce qui se passe dans le pays (guerre fratricide entre les politiciens à Bamako ; occupation des 6e ,7e et 8e régions plus une partie de la 5e région par différentes bandes armées ; agression barbare du président de la république par intérim) n’est qu’une sanction divine. « Après autant de malédictions vomies et voir Dioncounda comme président de la transition constitue un désaveu cinglant pour ces leaders religieux et plus particulièrement les musulmans. Pour moi ils feront tout pour que le président ne soit jamais en paix à moins qu’il ne soit accusé à tort » conclut un leader politique
