Le programme conjoint de la Gestion des ressources en eaux (PCA-GIRE) a entamé une évaluation à mi-parcours de son programme pour utiliser la théorie du changement afin de visualiser la logique de son intervention. Financé par le royaume des Pays Bas et la Suède, cet atelier de 3 jours a regroupé tous les services techniques de l’Etat malien, des représentants de la direction nationale de l’Hydraulique de la Guinée Conakry, les acteurs autour de l’eau, à savoir ONG, société civile et populations autour des barrages de Markala et de Sélingué. C’était à l’hôtel Mandé, le 26 juin 2018.
Selon la coordinatrice du PCA-GIRE, Mme Cissé Niouma Coulibaly, ce programme en question doit tenir compte désormais l’aspect politique, institutionnel et surtout les besoins des populations. C’est pourquoi, elle a fait savoir que la réorientation du programme recommandée par cette évaluation à mi-parcours doit mettre en place la théorie du changement comme processus et outil afin de définir et s’accorder des résultats intermédiaires, atteignables dans la durée du projet.
Le représentant de l’ambassade du royaume des Pays Bas au Mali, Mr Félix Hoogvel, a rappelé la problématique de la gestion interne des ressources en eau face aux changements climatiques mais aussi entre les Etats. Selon lui, le plus important est de commencer avec la théorie du changement . « où en sommes-nous en ce moment ? Qu’est-ce qu’on peut faire pour changer dans la gestion de l’eau pour avoir des résultats à long terme ? ».
Telles doivent être les préoccupations des uns et des autres, a indiqué le représentant de l’ambassade du royaume des Pays Bas. Il a indiqué qu’il est nécessaire de donner un contenu concret aujourd’hui à cette théorie du changement. Le représentant du ministre de l’Energie, Navon Cissé, a pour sa part rappelé que c’est avec la récurrence des déficits hydraulique comme celui particulièrement critique de 2017.
Face aux risques climatiques prévisibles et pour anticiper sur les effets néfastes que le l’Energie et de l’Eau, à travers la commission de gestion des eaux de la retenue de Sélingué et du barrage de Markala, on a mis l’accent sur les concertations et le partage de l’information avec l’ensemble des usagers des ressources en eau.
Selon lui, les orientations pertinentes et les recommandations de cette commission ont permis d’apporter des éclairages nécessaires à la réduction des conséquences désastreuses du déficit hydraulique de la campagne 2017-2018. Il a lui aussi fait savoir que le principal défi qui reste à lever est sans nul doute la réorientation des activités du programme sur la base de conclusion et recommandations de la mission d’évaluation a mi-parcours et aussi sur l’application de la théorie du changement.