L’importance de l’état de santé du président de la République dans la gestion du pouvoir n’est plus à démontrer. Il est temps que l’opacité qui entoure l’état de santé des présidents africains soit levée. Un traitement transparent doit-être accordé à cet aspect important, en procédant à une publication périodique de leur bilan de santé. Ce qui permettra de mettre fin aux différentes rumeurs entourant souvent l’état de santé des présidents africains.
Ainsi, en ce qui concerne l’élection présidentielle du 29 juillet 2018, le dossier de la visite médicale des candidats doit être géré avec beaucoup plus de sérieux. L’expérience que nous avons vécue sous le mandat actuel du président IBK doit nous servir de leçon.
Souvent, le peuple malien a eu des sueurs froides par rapport à son état de santé. Une telle situation est un handicap sérieux pour la bonne gestion du pays. Elle compromet une bonne productivité du premier responsable de la Nation.
Pour éviter à l’avenir une situation aussi désagréable qu’inquiétante, il serait souhaitable que la Cour Constitutionnelle s’implique de manière irréversible dans la gestion de ce dossier très important dans la survie de la Nation.
Il serait envisageable de constituer une équipe pluridisciplinaire composée de spécialités dans différents domaines de la médecine (Cardiologue, néphrologue, diabétologue, etc…)
Cette équipe sera chargée d’effectuer la visite médicale individuelle des candidats potentiels. Cette visite sera faite dans une structure hospitalière publique comme l’hôpital du Mali.
Les conclusions de leur visite seront retenues comme les seules pouvant permettre d’accepter ou de rejeter un dossier de candidature.