L’Observatoire des droits humains et de la paix (ODHP) en collaboration avec Diakonia a organisé une conférence-débat sur le respect des droits fondamentaux avec les jeunes et les femmes de la commune V et commune VI du district de Bamako et les solutions possibles pour la protection efficace des droits de l’homme.
Au cours de cette conférence-débat d’importants thèmes ont fait l’objet de réflexion qui sont, entre autres, la consolidation de l’état de droit à travers le renforcement des principes constitutionnels, la tenue des élections libres et transparentes, la promotion d’une vie politique et apaisée.
Débutée le jeudi 7 juin 2018, au siège de MISAHEL, une cinquantaine de jeunes et femmes de ces communes ont été outillé à travers cette conférence sur les enjeux du respect des droits fondamentaux, car son objectif étant de contribuer au respect des droits fondamentaux et de proposer des solutions possibles pour la protection efficace des droits humains.
Pour le représentant du président de l’ODHP, Amadou Sagara, au moment où le Mali entame la phase ultime de la mise en place des renforcements de capacité pour la relève générationnelle, l’ODHP exprime tout son soutien et son souhait pour un accompagnement des jeunes et des femmes en matière de promotion et de protection des droits de l’homme.
Ainsi, il a fait savoir que le choix du thème n’est pas fortuit puisqu’une des solutions possibles pour la protection efficace des droits de l’homme passe par l’implication des jeunes et des femmes à la mise en place des activités de promotion et de protection des droits de l’homme. « Nous ne pouvons parler de démocratie sans le respect des droits de l’homme », a-t-il souligné.
Pour le représentant de Diakonia le thème de la conférence est d’actualité pour le Mali lorsqu’on sait que depuis 2012, le pays connait une situation sécuritaire sans précaire. A l’en croire, la crise de 2012 a entrainée des graves violations des droits de l’homme dans les régions du nord et qu’une bonne partie du sud a vu son Etat vaciller et son peuple déchiré.
Selon lui, au sortir de cette crise multiforme, la société malienne doit se reconstruire et ses membres doivent réapprendre à vivre ensemble notamment en matière de promotion et de protection des droits de l’homme. « Il est aussi évident qu’on ne peut revendiquer être un Etat de droit en laissant dans l’impunité les cas de violation des droits de l’homme », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le représentant de Misahel, Hughes Penda, a expliqué que c’est une initiative noble du fait qu’il se prête au contexte électoral dans lequel nous évoluons. Plus loin, il dira que la pertinence du thème retenu va en droite ligne des actions de l’Union Africaine.
Ousmane Baba