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Le Japon veut aider les pays africains à s’approprier leur processus de développement
Publié le samedi 1 juin 2013  |  Xinhua




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Le Japon veut aider les pays africains à s’approprier leur processus de développement à travers la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad, de son acronyme anglais) dont la 5ème édition s’ouvre samedi pour trois jours à Yokohama (Japon), affirme l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Inoue Susumu.

"La Ticad a pour but de mobiliser le savoir et les ressources de toutes les parties prenantes intéressées par le développement de l’Afrique, avec le double concept d’appropriation par les Africains de leur processus de développement et de partenariat entre l’Afrique et la communauté internationale", a déclaré Inoue Susumu lors d’une conférence publique vendredi à Abidjan à l’initiative du groupe de presse gouvernemental ivoirien Fraternité Matin.

L’intervention du diplomate japonais portait sur le thème "la Ticad 5 : une opportunité pour le développement de l’Afrique en général et de la Côte d’Ivoire en particulier".

Le Japon, a expliqué son ambassadeur en Côte d’Ivoire, s’engage à soutenir les "propres efforts" de l’Afrique et à "renforcer" le partenariat entre le continent et la communauté internationale pour son développement.

La Ticad, lancée en 1993, réunit tous les cinq ans les chefs d’Etat et de gouvernement à l’initiative du gouvernement japonais avec la collaboration de l’Union africaine (UA), de la Banque mondiale et du Pnud, a souligné Inoue Susumu.

Il s’agit de "promouvoir un dialogue politique de haut niveau entre les Etats africains et leurs partenaires au développement", a-t-il ajouté.

Relativement au thème de la 5ème Ticad, "Main dans la main avec une Afrique plus dynamique", Inoue Susumu a relevé que malgré une "croissance économique remarquable", l’Afrique reste toujours confrontée à des défis tels "la dépendance vis-à-vis des cours des matières premières, les conflits et l’instabilité".

"Le Japon va prendre des mesures d’assistance appropriées en faveur de l’Afrique", a-t-il promis non sans préciser que la Ticad 5 va "élaborer une action spécifique basée sur une économie robuste et durable, une société inclusive et résiliente, la paix et la stabilité".

Dans le cadre de la coopération bilatérale avec la Côte d’Ivoire, Inoue Susumu, a mis l’accent sur les projets majeurs réalisés au profit des Ivoiriens dans le cadre de l’aide publique japonaise au développement.

Il a cité, pêle-mêle, le secteur agricole avec le projet rizicole de Yamoussoukro (centre) et le centre de formation à la mécanisation de l’agriculture de Grand-Lahou (sud), le secteur sanitaire avec la réhabilitation des deux principaux centres hospitaliers universitaires d’Abidjan mais également le secteur de l’éducation à travers la construction d’écoles.

Le Japon intervient également dans la consolidation de la paix et de la gouvernance avec une assistance qui couvre la contribution au financement de l’élection présidentielle de 2010, l’assistance humanitaire, l’assistance à la reconstruction post-crise et le maintien de la sécurité.

"Le Japon reste toujours aux côtés de la Côte d’Ivoire dans son chemin vers le développement et la stabilité", a-t-il conclu.

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, séjourne au Japon et doit participer à la 5ème Ticad.

C’est la première fois qu’un chef d’Etat ivoirien participe à la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique.

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