L’opération des distributions des nouvelles cartes d’électeurs a débuté sur toute l’étendue du territoire national depuis le 20 juin dernier. Nous, nous sommes rendus à l’école Mamadou Konaté du Quartier du Fleuve pour suivre l’opération. Ce n’est pas la grande affluence.
Ici, à l’école Mamadou Konaté, sise au Quartier du Fleuve, ça ne se bouscule pas pour le retrait des cartes d’électeurs. L’opération qui a exceptionnellement débuté ici le 21 juin dernier à cause de l’occupation des salles de classe pour les examens du Baccalauréat se déroule bien, selon le Président du Centre.
«Depuis le 21 jusqu’à aujourd’hui c’est fluide. Mais ça vient. Nous sommes à plus de 300 cartes chaque jour. Ici nous avons 6864 cartes d’électeurs à distribuer.
Après une vérification de l’identité par le Président avant d’accéder à la salle, plusieurs autres Délégués des partis politiques veillent à ce que les cartes soient remises aux véritables propriétaires en toute transparence non sans quelques difficultés », nous a expliqué un Agent.
«On a des difficultés avec les noms de famille qui ne sont pas écrits de la même manière sur les cartes NINA et la liste que nous avons. Et quand c’est comme ça, c’est difficile pour nous de donner la carte. Avec les photos ça facilite, mais il faut dire que quand le nom ne correspond pas ça ne nous facilite pas la tâche », dit Diop Hawa Traoré, Déléguée du parti Force Alternative pour le Changement (FAC).
À l’instar de l’épouse du Premier Ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, les citoyens venus s’acquitter de leur devoir se réjouissent et souhaitent un retrait massif des cartes pour une élection inclusive.
«J’ai vraiment un sentiment de satisfaction, de citoyen bien dans son rôle et prêt à voter pour l’émancipation de la démocratie dans son pays », dit tout heureux, un électeur qui vient de récupérer sa carte sans problème.
Si tout se passe bien à Bamako, la distribution des cartes est à l’arrêt dans certains cercles du pays à cause de la grève des Préfets et Sous-préfets qui prendront fin le 1er juillet prochain. On apprend par la page Facebook de la primature que le Premier Ministre, qui était en déplacement à Paris sur invitation de son homologue, Édouard Philippe a écourté son séjour afin de venir trouver une solution à cette grève des administrateurs civils qui menace la bonne tenue de l’élection présidentielle.