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Information judiciaire pour tentative d’assassinat du président de la République : De belles nuits d’insomnie pour les cadres de la COPAM
Publié le vendredi 8 juin 2012   |  La Nouvelle Patrie


Manifestation
© AP
Manifestation à Bamako contre un accord de sortie de crise


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Une information judiciaire pour tentative d’assassinat a été ouverte à Bamako, la capitale du peu qui reste du vaste Mali d’antan, après l’agression du président malien de transition, Dioncounda Traoré. La nouvelle est tombée mercredi matin des antennes de RFI.

Loin de surprendre, la décision des autorités nationales soulagent l’écrasante majorité des populations qui, reste encore sous le choc. Elles n’ont pas compris et se refusent de comprendre l’expression violente de tant de colère, de tant de haine des hommes et femmes d’un pays qui, jusqu’à ces temps – ci, était perçu et vanté comme étant une terre de tolérance, d’amour et de pardon. Une Nation couverte d’une bénédiction tirant sa source du légendaire et multiséculaire sinankouya. Une valeur qui faisait, que le Mali était toujours citée en exemple. Mais depuis cette funeste et criminelle matinée du 21 mai, notre pays est devenu la cible des railleurs du monde entier au point que, la tentative d’assassinat du président de la République par des manifestants téléguidés et protégés, a vite fait de ce pays, une exception dans le monde entier. De la Guinée Equatoriale de l’époque Obiang Guema Bazogo à Augusto Pinochet d’Argentine, en passant par la Guinée Conakry de Sékou Touré, l’Afghanistan d’Hafizullah Amine, personne n’a encore de souvenirs rappelant la tristesse et la barbarie de ce que nous avions vécu ce jour là.

La mutinerie du 22 mars a – t- elle inspiré ces barbares d’un autre temps au point d’avoir voulu faire autant sinon pire ? Le Capitaine Amadou Haya Sanogo, dans les colonnes de JA de cette semaine est formel ‘’ Nous n’avons aucune responsabilité dans l’agression de Dioncounda Traoré’’. Fait – il allusion au CNRDRE ? Seule la conclusion d’une enquête internationale indépendante édifiera. Mais si, le CNRDRE et son président gardent la sérénité par rapport à cette triste affaire, ce n’est pas le cas à la COPAM. Pour cause.

Après la décision de la CEDEAO de confier au président intérimaire, la direction de la Transition, le Président de la COPAM, notre grand – frère bien aimé et retraité mais toujours président de la CSTM, Hamadoun Amion Guindo a tenu un propos qui des jours et des nuits jusqu’à l’attentat, continuait de faire trembler en tout cas, tous ceux qui ont connu le malheur de l’écouter ce jour là, sur les antennes de l’ORTM. Pour le vieux retraité et incroyablement président d’un syndicat, ce qui n’est pas normal et qui devrait être rapidement corrigé, le président intérimaire, Dioncounda Traoré ne restera pas une minute de plus après les 40 jours de son intérim. « Nous le délogerons de force s’il le faut. » N’est-ce pas ce qui a été tenté le lundi 21 mai 2012, par des militants se réclamant de sa Coordination, pendant que lui Amion, Mariko et Cie trônaient encore au Palais des Congrès, aveuglés par leur haine à eux, à la recherche de la provocation et de la mise à feu du peu qui reste encore du Mali ?

Comment des Conventionistes qui n’avaient même pas clôturé leurs travaux, laissent certains d’entre eux, sortir des environs du palais pour prendre d’assaut le palais de la République, sachant pertinemment qu’en cette heure précise, le président de la République s’y trouvait, à la tâche pour le compte du Mali, à près de 48 heures de la fin de l’intérim dont il assurait la charge ?

Qu’est-ce, le président de la COPAM (Coordination des partis et Associations du Mali), a- t – il fait pour annuler la marche criminelle qui avait quitté la Primature et qui se dirigeait sur le palais ?

Pire, qu’est-ce, le putschiste Oumar Mariko, secrétaire général de la SADI, au nombre des manifestants qui sont allés à la rencontre du PM, à la Cité Administrative, a- t – il fait, pour empêcher la progression de la marche sur le palais ? Et pourquoi, a – t- il rebroussé chemin ?

Oumar Mariko sur les antennes de RFI a soutenu n’avoir rien contre dès lors que, le CNRDRE était tombé d’accord avec la CEDEAO pour que le président Dioncounda Traoré continue son travail en qualité de président de la Transition. Alors si ce que Mariko disait sur cette antenne tenait la route, la bonne route, pourquoi, était – il présent à cette honteuse Convention ? Pourquoi cette Convention alors que tout avait été dit 1 0 ou 12 heures plutôt dans une déclaration publiquement lue par le Colonel Djibril Ipène Bassolé, ministre des Affaires Etrangères du Faso, représentant du Médiateur de la CEDEAO, Blaise Compaoré ? Une indiscipline ? Une méprise ? Les enquêteurs ne devraient occulter aucune piste, à moins qu’on ait déjà choisi et ciblé les coupables, des bras pour ne rien cacher. En tout cas, Boubacar Boré (Yèrèwolo ton) ne devrait pas être le dindon de la farce et si tel serait le cas, bonjour les dégâts. A suivre

Sory de Moti

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