Avec l’élection présidentielle qui s’approche à pas de géant, nous assistons à une véritable foire avec deux stands principaux : le stand des négociations des soutiens aux candidats déclarés et celui trop bruyant des promesses mirobolantes.
Avec les chiffres annoncés en ce qui concerne le nombre d’associations regroupées dans des plateformes de soutien, on ne peut s’empêcher très souvent de rire sous cape, tellement cela frise le ridicule. A moins que cela ne soit que des associations dont les membres se résument à deux pelés et trois tondus prêts à vendre leur âme au diable, au point de violer la loi de façon flagrante et en toute impunité.
En effet, comme nous le glissait à l’oreille un cadre de l’Administration territoriale, toutes ces associations, au vu de la loi doivent être dissoute car “apolitiques” et l’ont déclaré dans leur statut pour être conforme à la Loi.
Mais voilà qu’elles occupent le devant de la scène politique donnant même plus de voix que les partis politiques légalement constitués. Mais ce n’est pas ce pouvoir-là qui va sévir à ce niveau, pour avoir été le premier à s’accommoder de cette situation partie pour être trop dérangeante à l’avenir.
L’autre stand de cette foire politique, trop bruyante, c’est celui des promesses. Pas seulement des candidats qui rappellent que les hommes politiques ne sont imaginatifs que s’il s’agit d’aller à la pêche aux voix des électeurs. Mais les politiques sont surplombés, comme nous le disions tantôt, par des associations et mouvements qui promettent de faire passer leur candidat au 1er tour grâce à leur soutien. Il ne faudrait pas que cela soit cette histoire cocasse qui se raconte dans un coin de Bamako où une association avait promis des centaines de milliers de voix électorales à un candidat, alors que dans leur propre fief, tous les responsables déclarés de cette association ont été laminés.
Qu’importe ! Ils ont payé de nouvelles voitures et relevé leur niveau personnel. N’est-ce pas cela aussi la démocratie du ventre !