Selon l’institut Ipsos, le chef de l’Etat malien et ses deux principaux challengers se tiennent dans un mouchoir de poche à l’approche du scrutin du 29 juillet
Donné favori pour sa réélection il y a quelques semaines, le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, pourrait avoir la tâche bien plus ardue que prévu. Le dernier sondage Ipsos le donne certes en tête au premier tour de la présidentielle du 29 juillet avec 24,7 % des voix, soit 2,2 % de plus que la dernière vague d’enquête de l’institut français, réalisée en mars. Mais Soumaïla Cissé, le président de l’Union pour la république et la démocratie (URD), le talonne avec 23,5 % des intentions de vote (+ 5,2%). Cheick Modibo Diarra, l’ancien Premier ministre de la transition et président