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Mali: quatre soldats maliens tués dans l’explosion d’une mine (gouverneur)
Publié le dimanche 1 juillet 2018  |  AFP
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© aBamako.com par FS
La visite du candidat Sahala Baby à Mopti
Le candidat à l`élection du président de la FEMAFOOT Sahala Baby a rendu visite aux autorités et à la ligue de football de Mopti le Jeudi 28 Septembre 2017. Photo: Sidy Allassane TOURE
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Quatre soldats maliens ont été tués samedi par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule dans la région de Mopti, dans le centre du pays, a indiqué à l’AFP le gouverneur local.

« Ce samedi aux environs de 11H00 locales, un véhicule de l’armée malienne a sauté sur une mine entre Dioungani et Duna dans le cercle de Koro (…), causant la mort de 4 soldats qui faisaient partie de la garde nationale, et faisant deux blessés graves », a précisé le gouverneur de la région, le général Sidi Alassane Toure de Mopti.

« Avec les préparatifs de la présidentielle (du 29 juillet), les FAMA (les forces armées maliennes) multiplient les patrouilles dans ce cercle où il y a des tensions à cause des conflits intercommunautaires », a-t-il ajouté.

Dans la région de Koro, située à environ 120 km au nord-est de Mopti, plusieurs habitants ont affirmé que des « terroristes ont commencé à poser des mines partout ».

« Il y a deux semaines lors des examens de fin d’année scolaire, un tricycle transportant des enfants a sauté sur une mine, nous avons perdu trois enfants », a déclaré un habitant, Adama Togo, éleveur de chevaux.

« De chez nous à Bayi vers la frontière avec le Burkina Faso, les terroristes ne font que mettre des mines partout. Pour les militaires c’est grave parce que leur présence nous donnait de l’espoir », a déclaré de son côté, Oumar Pérou, un boutiquier au marché de Koro.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, en grande partie chassés ou dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières du pays échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques, malgré la signature de l’accord de paix de 2015, censé isoler définitivement les jihadistes, dont l’application accumule les retards.

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues dans le centre et dans le sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

Au Mali, la campagne officielle pour la présidentielle doit débuter le 7 juillet.
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