Au nombre de 6, les terroristes qui ont attaqué le 29 juin le quartier général de la force du G5 Sahel semblent être des ressortissants locaux. Selon des témoins, les assaillants étaient au nombre de six et parlaient le Bambara et le Peul. Cette attaque démontre un changement dans les méthodes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, l’alliance djihadiste d’Al-Qaïda dirigée par Iyad Ag Ghali qui a revendiqué l’attaque.
L’attaque a été revendiquée dans un appel téléphonique d'un porte-parole du groupe terroriste à l'agence de presse Al-Akhbar de Mauritanie. Le groupe terroriste n’utilise pas habituellement les kamikazes et les voitures piégées. Le bilan fait état de 3 morts dont un civil. Des suspects ont été également arrêtés par les forces armées maliennes dont les hélicos ont survolé la ville pendant longtemps.
Deux des assaillants sont morts, dont le kamikaze à bord de la voiture piégée. Selon une source sécuritaire, les auteurs de l’attaque ont utilisé en plus de la voiture piégée et des éléments ayant infiltré le QG pour perpétrer l'attentat. C’est la première attaque contre le G5 Sahel qui regroupe le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Mauritanie et le Tchad.
Sa mission est de lutter contre le terrorisme dans les pays concernés. L’attaque intervient au moment où Nouakchott, la capitale Mauritanienne, prépare en marge du sommet de l'Union africaine, une rencontre entre le président français Emmanuel Macron et ses homologues du G5 Sahel. Samedi 30 juin, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, s’est rendu à Sevaré , pour apporter son soutien à la Force Conjointe du G5 Sahel.