Le vendredi 29 juin 2018, le quartier général de la force conjointe du G5 Sahel à Sévaré, dans le centre du Mali, a été l’objet d’une attaque terroriste dont le bilan provisoire officiel est d’au moins 4 morts et plusieurs blessés.
C’est à moins d’un mois de l’élection présidentielle que le quartier général de la force conjointe du G5 Sahel, dont le lancement a été fait en 2017 avec l’objectif de lutter contre le terrorisme, a enregistré sa première attaque. Cette organisation sous régionale, rappelons-le, regroupe le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Mauritanie et le Tchad.
Selon les sources sécuritaires, l’attaque a été lancée par un kamikaze qui voulait entrer dans le camp du G5 Sahel. Le bilan officiel, selon les sources locales, est de 4 morts dont deux (2) soldats maliens et deux (2) terroristes. En plus de cela, un soldat tchadien est porté disparu, précisent les mêmes sources locales. Jusqu’à présent, on n’a aucune nouvelle du militaire tchadien et les recherches se poursuivent.
Le mur d’entrée soufflé par la déflagration
Selon les témoins, les assaillants ont utilisé une voiture piégée et des « infiltrés » pour perpétrer l’attentat. Le mur d’entrée du QG de la force conjointe du G5 Sahel a été entièrement soufflé par la déflagration qui a projeté le véhicule à l’intérieur de l’enceinte.
Parlant de la nature des hommes du mal, des sources présentes sur les lieux au moment des faits précisent qu’ils parlaient en peulh et en bambara.
Il est bon de rappeler que les narco-djihadistes prennent désormais pour cibles les QG des Etats-majors car cet attentat qui a frappé le G5 Sahel à Sévaré n’est pas sans rappeler celui survenu il y a de cela quelques mois au Burkina Faso. Là également, c’est le QG de l’Etat-major qui était ciblé.
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