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Présidentielle 2018 : Vers un report inévitable
Publié le lundi 2 juillet 2018  |  Le Débat
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Nous sommes à quelques jours de l’élection présidentielle prévue pour le 29 juillet et le doute plane pour la tenue de cette élection à la date indiquée. Du côté du Gouvernement tous les moyens inhérents pour l’organisation d’une élection apaisée, crédible, transparence et acceptable sont mis en œuvre. La distribution de carte d’électeur est en cours qui fait partir des conditions sine qua non pour les citoyens lambdas de pouvoir effectuer ce devoir civique.

Malgré les efforts du Gouvernement et sa bonne intention pour la tenue de l’élection présidentielle à la date prévue dont le 29 juillet prochain, d’aucuns analysent déjà que cette élection présidentielle serait reportée. Pour eux, l’insécurité dans le centre du pays s’empire de jour en jour. Il serait inacceptable qu’on ait une élection sans certaines parties du pays. Aujourd’hui, le problème du centre doit préoccuper tout le monde. La fratricide entre peulh et dogon est l’une des raisons pour que cette élection présidentielle soit reportée afin de trouver urgemment la solution à ce conflit. Le Mali n’avait jamais connu ce genre de conflit ethnique. Le gouvernement doit faire tout pour trouver une solution qui saura y mettre fin. Les habitats de ces localités vivent dans l’effroi, les écoles sont fermées, les marchés sont non fréquentables. Aux dires de certains, les dogons ne vendent pas leurs marchandises aux peulhs et vice versa. Les cultivateurs sont privés de se rendre à leurs champs à cause de l’insécurité.



En réalité la situation du centre devrait couper le sommeil aux politiciens qui n’ont d’autres ambitions que d’avoir le pouvoir. « Nous devons ensemble nous mobiliser pour sauver notre pays qui est le Mali. Notre pays est sur la voie de la disparition donc les politiciens doivent connaitre que nous devons nous mobiliser pour sauver le pays avant de chercher le pouvoir », dit Mahamoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM) dans une interview accordée à notre confrère. Cette assertion doit être partagée avec les hommes politiques et l’ensemble des acteurs de la société civile ainsi que l’ensemble du peuple malien. Ils devraient se rappeler que lors du référendum initié par le président, ils se sont levés comme un seul homme à dire non, en avançant l’argument de l’insécurité dans le pays.

Par ailleurs, ce qu’il faut savoir est que l’élection pourra être reportée afin de mettre en place un gouvernement d’union nationale pour faire face aux urgences du pays dont la crise du centre et celle du nord et aussi l’insécurité grandissante qui persiste ainsi au sud.

B. KONE

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