Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Attaque à Gao: un député français critique les autorités maliennes
Publié le lundi 2 juillet 2018  |  RFI
Comment


Au lendemain de l'attaque qui a visé des militaires français à Gao, un député français de la majorité présidentielle, Jean-Jacques Bridey, a vivement critiqué sur RFI le gouvernement malien, jugé « pas à la hauteur des enjeux » à un mois de la présidentielle.
Jean-Jacques Bridey, élu du parti présidentiel La République en marche (LREM), et président de la commission de la défense de l'Assemblée nationale en France, était l'invité de Frédéric Rivière sur RFI ce 2 juillet au matin.

Au lendemain d'une attaque contre des militaires français de la force Barkhane à Gao, la deuxième attaque en deux jours après celle contre le siège du G5 Sahel à Sévaré, il a estimé que les autorités maliennes n'en faisaient pas suffisamment au niveau de la sécurité et s'est inquiété de la tenue de la présidentielle le mois prochain.

« Nous sommes très préoccupés par la situation sécuritaire et aussi par la situation politique dans ce pays, a-t-il déclaré. Nous sommes à quatre semaines de l’élection présidentielle. Aujourd’hui, on ne sait toujours pas si ce scrutin pourra se tenir. Nous, nous souhaitons qu’il se tienne. Il y a des retards dans l’acheminement des cartes d’électeur. Il y a un flou complet là-dessus. Et j’ai l’impression qu’il n’y a pas une véritable volonté de tenir ces élections présidentielles de la part du pouvoir malien ».

« C’est très préoccupant et il faut à tout prix qu’il y ait un ressaisissement, a poursuivi Jean-Jacques Bridey. Je pense que le pouvoir actuel n’est pas à la hauteur des enjeux et de la gravité de la situation. Il faut ouvrir les yeux. Aujourd’hui, il y a beaucoup de pays qui sont au côté du Mali pour sortir de cette instabilité sécuritaire. Mais il faut aussi qu’il y ait une visibilité dans la situation politique. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas ».

« Des propos de va-t-en-guerre »
... suite de l'article sur RFI

Commentaires