Après le Parena, (Parti pour la Renaissance Africaine), le Collectif pour la Défense pour la République (CDR) a aussi décidé d’apporter son soutien à la candidature de l’honorable Soumaïla Cissé pour la présidentielle du 29 juillet prochain.
Ce choix s’explique, selon le CDR par le fait que le candidat de l’URD est celui qui répond plus aux critères établis par les 480 délégués pour battre le président sortant.
L’annonce a été faite jeudi dernier par M. Mohamed Youssouf Bathily, dit Ras Bath, porte parole du CDR lors d’un point de presse organisé à cet effet au carrefour des jeunes.
Selon Ras Bath, il ne s’agit pas d’un soutien aveugle, ni d’idéologie, mais réfléchi, car le CDR voulait présenter un candidat, mais, dit-il, faute de moyens financiers et manque de représentation sur toute l’étendue du territoire, les délégués ont opté pour le soutien à une candidature externe, exceptée celle du président sortant.
Pour mieux choisir notre candidat, dira M. Bathily, des journées ont été organisées (24 et 25 mars dernier) en présence des 480 délégués pour déterminer des critères de sélection. « Un manifeste a alors été élaboré et envoyé à tous les candidats, excepté le président sortant. Sur les 8 candidats qui ont voulu recevoir notre manifeste, quelques jours après, Mara même a déclaré qu’il n’est pas prêt à diriger le Mali, et il est allé ailleurs » souligne-t-il.
Le porte-parole du CDR a ensuite expliqué que des discussions ont alors été engagées avec les 7 autres candidats sur le contenu, notamment Aliou Badra Diallo de l’ADP-MALIBA, Choguel Kokala Maiga du MPR, Soumaila Cissé de l’URD, Housseini Amion Guindo de la CODEM, Modibo Sidibé des FARE AN KA WILI, Cheick Modibo Diarra du RPDM, et Mohamed Ali Bathily des APM.
« Ces rencontres ont permis de produire un notation en fonction des points de convergences et de désaccords sur le manifeste du CDR et le projet de société des partis et, d’évaluer la capacité organisationnelle de tous les candidats », ajoute Ras Bath.
Parlant de la forme de ces rencontres, il dira que c’est le candidat de l’URD qui est arrivé en tête du peloton. Parce que, dit-il, l’URD a été le seul parti qui s’est fait représenter par tous les secrétaires généraux de son bureau exécutif national pour défendre point par point les 7 secteurs du manifeste du CDR.
Par rapport au fond, le premier critère du CDR portant sur ‘’l’adhésion du candidat à la vision du collectif’’, et selon Ras Bath sur les 147 mesures que contenaient le manifeste du CDR, 119 étaient déjà dans le programme de l’URD, 4 points de désaccord et le parti a validé 23 mesures qui ne figuraient pas dans son projet de société.
L’URD en tête
Parlant du deuxième critère, selon lui, 3 candidats se sont imposés, mais finalement c’est Soumaïla qui a été retenu du fait non seulement de sa connaissance de l’Etat intérieur, mais aussi de son rapport avec les institutions sous-régionales et internationales.
Concernant le troisième critère, le porte-parole du CDR dira qu’à ce niveau aussi, c’est le candidat de l’URD qui est arrivé en tête, car c’est le 2ème parti qui a plus de représentativité sur l’étendue du territoire.
Pour preuve, indique-t-il, lors des élections communales de 2016 l’URD a occupé la 1ère place devant les partis des autres candidats avec 1.729 conseillers repartis à travers les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Bamako.
En somme, résume le porte-parole du CDR, ‘’il a plus de convergences entre notre manifeste et le programme de l’URD, notamment sur la santé, l’éducation, l’emploi, la sécurité…donc Soumaïla Cissé est notre candidat », a conclu Ras Bath.
A travers son page facebook, l’honorable Soumaïla Cissé, a félicité l’ensemble des membres du CDR pour le travail accompli en faveur de la sauvegarde des acquis démocratiques de notre pays et pour leur confiance placée en lui. « Tous ensembles, nous restaurons l’espoir du peuple malien », a conclu l’honorable Soumaïla Cissé.