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Prévention des risques biotechnologiques : Les acteurs maliens à l’école pour renforcer la prévention
Publié le mercredi 4 juillet 2018  |  Le Républicain
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Renforcer les capacités des différents acteurs maliens pour mener à bien la lutte contre les multiples risques biotechnologiques ; définir les rôles et responsabilités des autorités nationales compétentes et du point focal national de la prévention des risques biotechnologiques (BCH) pour contrer la menace sont entre autres les objectifs d’un atelier de deux jours qui a ouvert ses portes le mardi 03 juillet 2018 à l’Agence des tchnologies de l’information et de communication (AGETIC). Un atelier de formation initié par l’Agence de l’environnement et le développement durable (AEDD) et financé par le Programmes des Nations Unies pour l’Environnement et le Fonds pour l’Environnement Mondiale (PNUE/FEM).

Pour Mme Haidara Fatoumata Kadena, représentante du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, l’organisation du présent atelier marque d’une part, la volonté affichée du ministère de l’Environnement et du gouvernement en général, à honorer ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale et du protocole de Cartagena et d’autre part, il traduit la préoccupation des autorités du Mali de faciliter aux informations pertinentes à mettre à la disposition du pays.

Elle a mentionné que l’objectif de l’atelier est de : renforcer les capacités des acteurs, de définir les rôles et les responsabilités des autorités nationales compétentes, d’identifier des procédures et ou des mécanismes pour tous les fournisseurs d’informations leur permettant de fournir et d’alimenter régulièrement les informations au (BCH) international et national.

Elle a convié les participants à s’investir dans l’utilisation et la gestion du portail central du BCH afin de permettre l’échange d’informations scientifiques, techniques, écologiques et juridiques, ainsi que des données d’expériences relatives aux Organismes vivants modifiés (OVM), informations sans lesquelles toute l’humanité serait en danger. « La réussite de nos actions futures et présentes passe par des l’acquisition des connaissances sur la biosécurité et la biotechnologie au niveau individuel et collectif », affirme-elle.

Selon, les autorités, la biotechnologie contribuera à accroître la sécurité alimentaire et le rendement durable des cultures, et sera bénéfique à l’environnement car elle permettra de réduire les superficies cultivées, les quantités de pesticides et l’irrigation tout en permettant de produire des traitements médicaux, des vaccins, des biens industriels, des fibres et des combustibles plus efficaces.

Toutefois, ces avancées rapides de la science suscitent aussi nombre de préoccupations liées à l’éthique, l’environnement, la santé et la société , a expliqué Charles Kouassi, consultant au Programmes des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Selon lui, Le concept de la prévention des risques biotechnologiques recouvre un vaste éventail de mesures, de politiques et de procédures destinées à réduire au minimum ou à éliminer les risques potentiels que la biotechnologie pourrait comporter pour l’environnement et la santé humaine affirme-t-il.

Moussa Samba Diallo
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