Candidat à l’élection présidentielle, Mohamed Ali Bathily a salué lundi la détermination de son fils, Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Batchet de ses camarades du CDR à se prononcer sur la gestion du pays. C’était lors d’une conférence de presse dans les locaux des APM à Kalabancoura.
Face aux hommes de médias, Me Mohamed Ali Bathily, candidat à l’élection présidentielle s’est dit inquiet quant à la bonne organisation du scrutin présidentiel. Il a dénoncé l’impréparation de cette échéance électorale.
Ancien ministre de la Justice d’Ibrahim Boubacar Kéita, il a profité de cette conférence de presse pour saluer la constance de son fils Ras Batch et ses partisans dans leur soutien à la candidature de Soumaïla Cissé. “Je me réjouis réellement qu’il ait choisi d’aller là où il veut. Mon combat n’est pas celui de Ras Bath et son combat n’est pas le mien. S’il était venu chez moi, les gens allaient dirent que le président IBK avait raison”, a-t-il-affirmé. Avant d’indiquer qu’il a été assailli de questions par rapport au choix du CDR de soutenir Soumaïla Cissé à l’élection présidentielle. Pour le père Bathily, cette décision lui rend justice, parce que selon lui, il a été accusé, d’être celui qui poussait son fils à attaquer IBK et à se positionner par rapport à lui pour aller à la conquête de la magistrature suprême.
“Je n’ai jamais discuté de politique avec mon fils, chez moi et je le confirme. Aujourd’hui, je salue son courage d’avoir pris sa décision et d’avoir tout simplement exprimé sa propre pensée sur la gestion du pays sans que ce soit moi qui le dise. Je reconnais en lui mon fils, parce que c’est ce que j’attends de mes enfants. J’ai été presque poussé à la porte du gouvernement, constamment agressé par le RPM et tenu en suspicion constante par le président de la République. Il y a un Dieu qui n’attend pas qu’on meurt et qui rend certaines justices pour qu’on sache”, a indiqué le président des APM.
Ce choix, selon le porte-étendard des APM au scrutin présidentiel, lui-même aurait fait, s’il était à la place de son fils et également s’il cherchait à convertir la dynamique de son mouvement en une force politique.