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Quinzaine de l’Environnement : La 14ème édition débute ce mardi
Publié le lundi 3 juin 2013  |  Le 22 Septembre




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La 14ème édition de la Quinzaine de l’environnement sera lancée officiellement par Premier ministre, Diango Cissoko, ce mardi 4 juin. En prélude à l’évènement, la traditionnelle conférence de presse inaugurale sur les objectifs et les enjeux de la Quinzaine 2013 a eu lieu le 28 mai à la Maison de la Presse..

C’est Mamadou Gakou, Directeur général de l’Agence de l’environnement et du développement durable (AEDD), qui en a été le principal animateur, comme à l’accoutumée. Il était entouré, outre le Président de la Commission d’organisation, Ibrahim Maïga, de Mme Macalou Awa Mare, Conseillère technique au ministère de l’Environnement et de l’assainissement; du Dr Modibo Sacko, Directeur national adjoint de l’Assainissement et du contrôle des pollutions et des nuisances (DNACPN), de Lamine Théra, Directeur général de l’Agence nationale de gestion des stations d’épuration du Mali (ANGESEM), ainsi que Mme Maimouna Niaré, représentante de la société Sotelma/Malitel, l’un des sponsors officiels de la Quinzaine.

La Quinzaine de l’environnement, marquée par une série de manifestations de tous types, donne un cachet particulier à deux dates importantes pour la prise en compte de la dimension environnementale dans le développement socioéconomique. Il s’agit du 5 juin, Journée mondiale de l’environnement, dont le thème est cette année «Pensez, Mangez, Préservez» et du 17 juin, Journée mondiale de lutte contre la sécheresse et la désertification, sur le thème «Ne laisse pas ton avenir se tarir».
L’objectif des organisateurs est de donner un visage humain aux problèmes environnementaux; d’amener les populations à devenir des agents actifs du développement durable et équitable; de faire comprendre que les communautés sont incontournables dans les changements d’attitudes, de comportements et de pratiques en matière de préservation et de restauration de l’environnement et d’adaptation aux changements climatiques et de promouvoir un partenariat pluridisciplinaire sur toutes les questions environnementales et de développement durable.

Pour le DG Gakou, il est impératif d’arriver à une grande mobilisation en vue d’une meilleure protection, à tous les niveaux, «de nos maigres ressources naturelles et pour l’amélioration de notre cadre de vie». C’est pourquoi en plus des activités traditionnelles d’information et de sensibilisation en direction du plus grand nombre, la Quinzaine de l’environnement 2013 a à son riche programme deux journées scientifiques (5 et 13 juin), deux manifestations sportives populaires, un match de football le 9 juin et le Critérium cycliste de l’environnement du 15 juin, sur le Boulevard de l’Indépendance, le retour du Prix Madame Propre, pour les efforts en faveur de la salubrité dans nos quartiers, une participation renforcée des artistes et des spécialistes de l’information et de la communication, à travers une large couverture médiatique en français et dans diverses langues nationales.
Des thématiques incontournables, comme la problématique du Fleuve Niger, la gestion des déchets solides et des eaux usées dans le District de Bamako, la loi relative à l’interdiction des sachets plastiques, entre autres, vont être abordées en profondeur, afin d’interpeller chacun d’entre nous et tous les Maliens, au niveau individuel et collectif donc, sur ses devoirs en matière d’environnement et d’assainissement.

Car, comme l’a bien dit la représentante de Sotelma / Malitel, «personne ne peut ni ne doit rester en marge de la protection et de la préservation de l’environnement». Chacun doit s’impliquer et accorder davantage d’attention à nos ressources naturelles et à notre cadre de vie, en s’attelant à adopter des modes de production et de consommation durable, de même qu’à changer de comportement en matière de gestion de l’eau dans un contexte de rareté de la ressource, par exemple, ou à s’enquérir des méthodes les plus efficaces en matière de gestion des déchets qu’il produit quotidiennement et qui commencent à nous étouffer, qu’ils soient solides ou liquides. D’où cet effort d’information et de sensibilisation tous azimuts d’une quinzaine de jours, dont nous vous reparlerons bien sûr dans ces colonnes, dès notre prochaine parution d’ailleurs.
Ramata Diaouré

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