Malgré les efforts inlassables de la maire du district, les ordures sont visibles dans la capitale. Pourtant, si chacun de nous acceptait de s’acquitter correctement de ses taxes, il y aurait un cadre de vie plus harmonieux.
Bamako se développe à pas de géant. Mais, plus il y a du monde, plus il y a de déchets. Pour débarrasser les citadins d’autant d’ordures, il faut beaucoup de moyens.
Dans presque tous les pays dits propres, les citoyens consciencieux s’acquittent régulièrement de leurs taxes. Dans certains pays, il s’agit spécifiquement d’une taxe de balayage, dont le montant dépend en effet de la longueur et de la largeur du trottoir, du nombre d’étages de l’immeuble et du nombre d’appartements.
“Je pense que les responsables en charge de la question d’assainissement doivent multiplier les campagnes de sensibilisation pour que les Bamakois comprennent enfin le bien-fondé d’un cadre propre”, insiste un confrère.
Aux dires du maire Sangaré, le coût de l’assainissement de la capitale est très élevé et les populations ne veulent pas payer les taxes. “Pour avoir une ville propre, il faut mettre les moyens. Et compte tenu des finances locales, le payement des taxes est la seule option permettant de le financer convenablement”. Selon le maire Adama Sangaré, les populations pourront ensuite juger sur les résultats.
Selon un agent socio-sanitaire, les conséquences de l’insalubrité sont trop importantes pour les habitants. “La ville est sale, et nous avons le devoir de le rendre propre ensemble”, a-t-il laissé entendre.