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Présidentielle au Mali: 24 candidatures validées, six rejetées
Publié le jeudi 5 juillet 2018  |  AFP
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© aBamako.com par A.S
Election: Proclamation des résultats définitifs du second tour des législatives
Bamako, le 31 décembre 2013 : La Cour constitutionnelle a proclamé, mardi les résultats définitifs, du second tour de l’élection des députés à l’Assemblée nationale lors d’une audience solennelle.
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La Cour constitutionnelle du Mali a validé mercredi vingt-quatre candidatures et en a rejeté six au cours de la proclamation définitive de la liste des candidatures à la présidentielle du 29 juillet, a constaté un journaliste de l’AFP.

La Cour avait validé la semaine dernière dix-sept candidatures et en avait rejeté treize autres, au cours d’une proclamation provisoire.

Parmi les candidats repêchés figurent l’ancien Premier ministre Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo Diarra, les anciens ministres Choguel Kokala Maïga et Mountaga Tall. La candidature du chef religieux et élu d’une localité du centre du Mali, Harouna Sankaré a également été validée, selon l’arrêt de la Cour constitutionnelle.

Tous les candidats recalés la semaine dernière ont apporté la preuve qu’ils avaient une liste complète d’élus soutenant leur candidature comme l’exige la loi, a précisé la Cour.

Outre le président sortant Ibrahim Boubacar Kéïta et le chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé, parmi la liste définitive des candidatures acceptées figurent également l’ancien ministre Mohamed Ali Bathily et une femme d’affaires, Djeneba N’Diaye.

La campagne officielle pour la présidentielle doit débuter le 7 juillet.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, en grande partie chassés ou dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

Malgré un accord de paix signé en mai-juin 2015, les violences ont persisté et se sont propagées du Nord vers le centre et le Sud, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des tensions ou des conflits intercommunautaires.
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