Sous l’égide du ministère de l’Environnement et de l’assainissement et du développement durable, à travers l’Agence de l’Environnement et du Développent Durable (AEDD), la bibliothèque nationale abrite depuis hier et aujourd’hui, un atelier national de formation sur l’utilisation du portail central du centre d’échanges sur la prévention des risques biotechnologiques.
Le 29 janvier 2000, la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique a adopté un accord supplémentaire à la Convention connu comme le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques. Le Protocole vise à protéger la diversité biologique des risques potentiels posés par les organismes vivants modifiés résultant des biotechnologies modernes. Il établit une procédure d’accord préalable en connaissance de cause (APC) pour garantir que les pays reçoivent les informations nécessaires leur permettant de prendre des décisions en connaissance de cause avant d’accepter d’importer ce type d’organismes sur leur territoire. Le Protocole contient des références à une approche de précaution et réaffirme le langage de précaution consacré dans le Principe 15 de la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement.
Le Protocole établit également un Centre d’échange pour la prévention des risques biotechnologiques pour faciliter l’échange d’informations sur les organismes vivants modifiés et pour aider les pays à mieux respecter leurs obligations en vertu du Protocole.
Il fournit un accès mondial à une vaste gamme d’informations scientifiques, techniques, environnementales, légales et sur le renforcement des capacités dans les 6 langues des Nations Unies.
Troisième du genre, cette formation, facilitée par M. Charles Kouassi, Consultant du PNUE-FEM, à laquelle prennent part une quarantaine de participants, marque la volonté affichée du gouvernement, à travers le ministère de tutelle, d’honorer pleinement ses engagements. Aussi, traduit-elle la préoccupation des autorités de faciliter l’accès aux informations pertinentes à mettre à la disposition du pays via une liaison avec le portail central du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques.
L’objectif visé par cette formation, selon le Point focal national, Mahamadou Traoré, est de renforcer les capacités des acteurs nationaux à définir les rôles et responsabilités des autorités compétentes et du Point focal national du BCH ainsi que la définition et l’identification des procédures et/ou des mécanismes pour tous les fournisseurs d’informations leur permettant de fournir et d’alimenter régulièrement les informations au BCH international et national.
Durant les deux jours, les participants approfondiront leurs connaissances sur : le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques liés à l’utilisation de la biotechnologie moderne ; le centre d’échange sur le protocole de Cartagena ; la recherche d’informations, la gestion et la démonstration sur le portail central ; l’enregistrement des données dans le portail.
En ouvrant les travaux, la Chargée de mission au ministère de l’Environnement, Haidara Fatoumata Kadena, qui n’a pas manqué de rappeler l’importance que revêt cet atelier de formation, a engagé les participants à s’investir davantage dans l’utilisation et la gestion du portail central du BCH afin de permettre désormais l’échange d’informations scientifiques, techniques, écologiques et juridiques ainsi que des données d’expériences relatives aux organismes vivants modifiés.