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L’Inter de Bamako N° 411 du

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Sécurisation du nord du Mali : François Hollande, à tout faux
Publié le lundi 3 juin 2013  |  L’Inter de Bamako


© AFP par ERIC FEFERBERG
Le président malien de transition, Dioncounda Traoré reçu par son homologue français François Hollande
Vendredi 17 mai 2013, France, Élysée


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Nous pensons que les Maliens ont bien compris la position du président français, M. François Hollande. Ce n’est pas le MNLA qui s’oppose à l’entrée de l’armée malienne à Kidal mais le gouvernement français. Le MNLA ne représente rien devant l’armée malienne. Depuis l’arrivée des troupes françaises à Kidal, nous savions que la France avait des idées derrière la tête. Et ce sont les mêmes idées qui ont abouti à la création du MNLA contre l’Etat malien, un Etat souverain reconnu par toutes les instances internationales. Mr François Hollande fait des déclarations fallacieuses comme le MNLA.
M. François Hollande avait déclaré que l’Europe n’a pas de leçons à donner à l’Afrique. De ce point de vue, la France aussi n’a pas de leçons à donner au Mali. En fait, les français savent qu’ils n’ont pas d’interlocuteurs valables parmi nos dirigeants à travers le chef de l’Etat, le professeur Dioncounda Traoré et son premier ministre Mr Django Sissoko.
La France, tête de proue de cette opinion internationale, sait pourquoi elle a nommé ces deux personnalités à la tête de notre transition en refusant le déroulement de toute concertation nationale. La France n’a jamais accepté de nationalistes à la tête de ses pays colonisés. Elle a toujours cherché des valets qu’elle peut manipuler à sa guise. Mais nous disons que les Maliens ont eu plusieurs fois l’occasion pour réveiller la date du 22 septembre 1960, date de la proclamation solennelle de notre souveraineté nationale par le Président Modibo KEITA et son parti l’US-RDA.
Ils ont eu l’occasion le 22 mars 2012, ils ont été ligotés par les impérialistes occidentaux et leurs complices intérieurs. Maintenant, une nouvelle occasion vient de s’offrir au peuple malien. Cette occasion est celle de l’attitude de la France qui s’octroie un lâche alibi, le MNLA pour dire que c’est lui qui s’oppose à l’entrée de nos forces armées et de sécurité à Kidal. Alors que, c’est elle-même le MNLA déguisé.
Maliens, tous debout comme un seul homme pour bouter dehors l’ennemi afin d’exprimer avec vigueur vos sentiments et votre indignation contre l’attitude de la France et de ses suppôts parmi nous. De la même manière dont le président Zimbabwéen, Robert Mugabe avait dit que «Morgan Tchunguray, est un blanc parmi eux», le Pr Dioncounda Traoré, président par intérim et son premier ministre sont les représentants des occidentaux parmi nous maliens. Ils sont là pour les intérêts des pays de l’occident et non pour l’intérêt du peuple souverain du Mali.
Le MNLA, le MUJAO, le MIA, le MAA, Ansar Eddine, le haut conseil de l’Azawad, le professeur Dioncounda, son premier ministre, son conseiller spécial, M. Tiébilé Dramé, le médiateur de la CEDEAO, le capitaine Blaise Compaoré, le colonel Djibril Bassolé, ministre des affaires étrangères du Burkina Faso, doivent répondre de leur acte pour trahison et complicité avec les terroristes. Comment discuter avec des terroristes qui ont sur leurs mains le sang du peuple malien. Il faut seulement s’en tenir à la décision de notre justice. Il faut extrader ces criminels qui cherchent à gagner du temps à travers des déclarations intempestives et fallacieuses. François Hollande est indécis et tient plusieurs langages dans ce dossier brulant Mali-MNLA. Comment soutenir des bandits armés contre un Etat souverain ?
Il faut être un français socialiste pour le faire. Il est en train de mettre en exécution le deal secret entre lui et le fils d’immigré, Nicolas Sarkhozy lors de la passation de service à l’Elysée. Il faut désormais appeler François Hollande, le boulanger de l’Elysée. Incha Allah, leur plan machiavélique ne passera pas si les maliens se serrent la ceinture.
Les français ne sont pas sérieux à travers leurs gouvernants, le MNLA et les touaregs en général et dans leur majorité ne sont pas sérieux. Ils n’ont jamais respecté leurs engagements. Ils sont un peuple imprévisible dans toute entreprise et ils sont belliqueux pour rien. Donc, inutile de discuter avec eux et nous ne voyons rien sur lequel, le Mali doit discuter avec eux. A moins qu’il y ait des choses cachées au peuple malien, qu’ils avaient eu à signer avec les gouvernements fantoches précédents. Aucun homme politique n’a critiqué l’attitude de la France envers notre pays, si ce n’est la CNAS-Faso hèrè du Dr Soumana Sako.
Vivement pour lui et tous ses cadres politiques en tête le président Soumana Sako pour son courage politique et son engagement patriotique à défendre les intérêts du peuple malien. On peut avoir le pouvoir tout en disant aussi la vérité à son maître. «La vie sans dignité n’a pas de sens» avait dit le président Saddam Hussein. L’attitude de nos leaders politiques nous rappelle celle d’avant le 22 mars 2012.Aucun des candidats n’a critiqué le général président ATT sortant pour ses forfaitures.
Les députés de l’Assemblée Nationale avaient voté comme lettre à la poste tous les projets de lois comme s’ils étaient nommés par ATT. Chacun voulait être dans sa grâce et gagner les élections d’avril 2012.Mais ils ont fait leurs calculs et Dieu en décidé autrement. Ce que les maliens doivent savoir, les 3 milliards d’euros promis par la communauté internationale pour le décollage économique du Mali, ne sont rien d’autre qu’une forme de blanchiment d’argent comme les narco trafiquants blanchissent l’argent sale de leur drogue. Ces trois milliards retourneront en Europe. Environ 28 Entreprises françaises seront implantées à Bamako.
Le malheur a frappé le Mali le 19 novembre 1968, date à laquelle 14 officiers maliens font un coup d’état. Depuis cette date c’est le festival des brigands. Le Mali est tombé dans les mains de ses fils malhonnêtes qui n’ont aucune morale, aucun respect pour la valeur humaine et tout a été foulé aux pieds. C’est ce groupe d’officiers qui ont entrainé les maliens dans le vol, le mensonge, le détournement du bien public, la corruption. Ce groupe d’officiers connu sous l’appellation CMLN parvenu au pouvoir a fait mains basses sur les fonds du Trésor Public avant de procéder à la liquidation de nos sociétés et Entreprises d’Etat. Et depuis le Mali cherche sa voie.
De 1960, date de la proclamation de notre indépendance, le Mali n’a eu qu’un seul dirigeant patriote, honnête et juste : le Président Modibo KEITA. Après lui, ce sont des politiciens du tube digestif.
A quelques encablures des élections présidentielles de juillet, les maliens doivent faire un choix judicieux entre les candidats sinon ce serait le déluge du bateau Mali. Bien choisir son candidat pour un bon décollage afin d’éviter à notre pays un festival des brigands. Pendant plus de vingt ans, il n’y a pas d’école au Mali. Quelle honte !

Que Dieu donne à notre cher pays, le Mali, un bon dirigeant pour l’extirper des mains de ces sangsues.


Yacouba Aliou, Bamako

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