Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Daba Diawara, candidat à la présidentielle : « Il faut tourner cette sombre page… »
Publié le lundi 9 juillet 2018  |  L’aube
4e
© aBamako.com par A.S
4e Congrès ordinaire du PIDS
Bamako, le 21 juin 2014 au CICB. Le parti de l’Indépendance de la démocratie et la solidarité (PIDS) a tenu les 21 et 22 juin 2014, son 4e congrès ordinaire. La cérémonie d’ouverture était présidée par Daba Diawara, président du PIDS.
Comment


Ramener la paix et la sécurité au Mali, réaliser le renouveau de l’Etat, ouvrir de nouvelles perspectives pour l’emploi, une politique extérieure axée sur les intérêts supérieurs de la nation… Ce sont là, entre autres, les grands axes des engagements du président du Parti de l’indépendance, de la démocratie et de la solidarité (PIDS), Daba Diawara, candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet prochain. Occasion pour le candidat du Pids d’inviter les Maliens à tourner cette « sombre page de l’histoire du Mali », qu’est le mandat catastrophique d’IBK.

La salle du Mémorial Modibo Keïta était pleine à craquer, le vendredi 6 juillet dernier, lors de la cérémonie de présentation du livre programme intitulé « Ensemble, tournons la page maintenant ». Cet ouvrage présente les 107 propositions que Daba Diawara préconise pour un « Mali nouveau »…

« Les 29 juillet et 12 août prochains, par votre vote vous choisirez un nouveau président de la République. Vous le ferez dans un contexte particulièrement difficile marqué par l’inquiétude et le désespoir des populations accablées par la gouvernance catastrophique qui plombe le Mali depuis cinq longues années », a déclaré le président du Pids, Daba Diawara.

Pour M. Diawara, depuis septembre 2013, la situation sécuritaire du Mali s’est dangereusement dégradée et le terrorisme a gagné du terrain. « L’insécurité, partie du Nord, a atteint le Centre et plus personne ne croit le pouvoir actuel capable de l’endiguer. La partition menace le pays avec des zones échappant totalement au contrôle de l’Etat… », déclare le candidat Daba Diawara.

Pour n’avoir rien fait, poursuit M. Diawara, pendant les quatre premières années du quinquennat, dans le domaine de la santé, de l’éducation et du désenclavement notamment, le pouvoir, aux abois, lance, comme dans un dernier souffle, le programme présidentiel d’urgences sociales qui ne peut qu’enrichir en urgence ceux qui croient n’avoir pas déjà suffisamment pris. « Les responsables de cette situation sont connus. La horde du capitaine Amadou Haya Sanogo ; le régime de la transition Dioncounda Traoré ; IBK ; Les 5 premiers ministres et les 205 ministres de ses multiples gouvernements ; son régime ; ceux qui l’on porté au pouvoir, l’on servi, même si aujourd’hui ils ont quitté le navire en perdition et dévorent la main qui les a nourris… », déclare-t-il.



« Il nous faut tourner cette sombre page… »

Pour le président du Pids, il faut tourner cette sombre page de l’histoire de notre pays, maintenant ! « Je suis candidat à l’élection du président de la République pour relever le Mali et lui ouvrir un autre avenir (…) Relever le Mali est indispensable. Le relèvement est possible. Le chemin sera long et difficile. Il nous faut donc l’emprunter dès maintenant, avant qu’il ne devienne périlleux… », déclare M. Diawara.

Le candidat Daba Diawara promet aux Maliens, s’il élu président de la République d’honorer tous ses engagements : « Pour donner tout son sens à cette bataille de l’avenir, j’ai formulé des propositions précises. Ce sont mes engagements. Je les tiendrai ».

Les 8 grands axes de ces 107 propositions sont, notamment, ramener la paix et la sécurité au Mali ; réaliser le renouveau de l’Etat ; ouvrir de nouvelles perspectives pour l’emploi ; mettre l’économie au service du développement humain durable ; faire prospérer l’économie nationale ; améliorer le bien-être des Maliens ; valoriser le capital humain et une politique extérieure axée sur les intérêts supérieurs de la nation.

Mohamed Sylla

Commentaires