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Focus : Présidentielle: Premier tour serait-elle placé sous l’égide des Nations unies, de l’Union africaine et de la CEDEAO, sinon bonjour la fraude ?
Publié le lundi 9 juillet 2018  |  L’Inter de Bamako
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© aBamako.com par mouhamar
Premier tour des législatives: Ouverture des bureaux de vote en présence des observateurs de l’union européenne
Bamako, 24 novembre 2013 au lycée Mamadou Sarr: Une équipe d’observateurs de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne au Mali (MOE UE) était présente ce 24 novembre, lors de l’ouverture des bureaux de vote en Commune IV, à l’occasion du premier tour des élections législatives.
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L’organisation du scrutin du 29 juillet 2018 devait être placée sous l’égide des Nations unies, de l’Union africaine et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), afin d’éviter toute manipulation ou tentative de fraude de la part du pouvoir en place. Vingt-quatre (24) candidats dans un pays en proie à une rébellion armée, ce serait bonjour la fraude avec comme argument de taille «force majeure» formule utilisée pour masquer la fraude dans les localités inaccessibles. C’est le 02 avril 2012 que les dirigeants de la CEDEAO ont établi un embargo économique total contre le Mali pour faire pression sur la junte.

Mali: Une armée faible et divisée

Le retour des militaires au pouvoir, en mars 2012, est à situer dans un autre contexte particulier. Le 2 février 2012, les femmes des soldats ont manifesté jusqu’au palais présidentiel en scandant: «des munitions pour nos maris», dénonçant la mollesse du pouvoir face aux rebelles touaregs.

Le pouvoir tente de calmer le malaise des militaires en envoyant le ministre de la Défense et des Ancien combattants à Kati. Mécontents, les jeunes soldats lui ont jeté des pierres puis ont tiré en l’air. Au cours des heures qui ont suivi, plusieurs membres du gouvernement ont été arrêtés, le président arrive à s’échapper par une porte dérobée.

Depuis le retrait du pouvoir à la junte par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la politique a élu domicile dans la l’armée. Le nombre de généraux a tout simplement doublé en quelques années.

Election présidentielle: le candidat Cheick Modibo Diarra peut-il ratisser large ?

Cheick Modibo Diarra est astrophysicien et ancien de l’Agence nationale aérospatiale américaine (NASA). Il est considéré comme un modèle de réussite pour la jeunesse et a également de bonnes relations avec l’ancien président Blaise Compaoré. Il fut membre du Conseil d’administration(CA) du Conseil international de solidarité avec le Burkina Faso (CISAB), une association basée en France qui faisait la promotion du Burkina Faso et de son président Blaise Compaoré en Europe et dans le monde.

En 2011 Cheick Diarra crée un parti politique, le Rassemblement pour le développement du Mali (RpDM). Nommé Premier ministre de la transition malienne avec «Plein pouvoir» par Blaise Compaoré, Cheick Modibo Diarra met notre pays en difficulté après les quarante (40) jours d’intérim accordé au président de l’Assemblée nationale, selon la Constitution. Il va plus loin en enfonçant le pays dans le gouffre en demandant à la Cour constitutionnelle de prolonger le mandat du président par intérim. Et depuis ce jour-là, le Mali cherche un chemin.

Présidentielle du 29 juillet 2018 avec à la clé 24 candidats: des nombres politiquement agressifs

D’après Pythagore: «Tout nombre est une force souveraine et autogène qui maintient la permanence des forces cosmiques». Il est important de constater combien le chiffre 3 marque profondément la ville de Bamako et les localités du pays. Bamako, c’est la ville des Trois (03) Caïmans représentants les trois (03) familles fondatrices. Dans les autres localités, il y a le chef de village, le chef coutumier et les religieux.

Trois (03) fondements constituent la base de notre société. Faisons le calcul de la retenue pour le premier tour de la présidentielle 29= 2+9=11=1+1=2 et le nombre de candidats 24 =2+4=6. 6+2=8. Le nombre 8 dans la vie politique de notre pays n’augure rien de bon. Putsch ou insurrection. C’est un 19 novembre 1968 que des militaires ont mis fin au régime de Modibo Keïta.

Le 28 février 1978, la bande des trois (Tiécoro, Kissima et Karim) qui tentait un putsch est arrêtée par le président Moussa Traoré.

En 1988, les déboires du président Moussa Traoré commencent (l’UNTM demandait sa participation dans le gouvernement).

En 1998, Alpha Oumar Konaré et son régime ont essuyé les affres du Collectif des partis politiques de l’opposition (COPPO). Résultat des gouvernements successifs de large ouverture.

En 2008, «Bè bi babolo» du général ATT crée la révolte.

Le 29 juillet 2018 n’augure rien de bon pour la tenue du premier tour de la présidentielle. Déjà, les hostilités sont ouvertes dans certaines localités du Centre et du Nord.
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