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Préoccupations et interrogations de la société civile : « Faut-il poursuivre le processus électoral alors qu’une bonne partie des populations ne peut exercer son droit de vote en toute quiétude… ? »
Publié le lundi 9 juillet 2018  |  Mali Sadio
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C’est à la faveur d’un point de presse tenu au Mémorial Modibo Keita vendredi dernier que les représentants des organisations de la société civile, membres et non membres du Conseil national de la société civile et de ses démembrements, ont dégagé un certain nombre de préoccupations face à l’insécurité, aux conflits intercommunautaires et à l’absence d’Etat dans plusieurs localités du pays. Ils ont livré une déclaration qui a été lue par le Président du Conseil National de la société civile, Boureima Allaye Touré.

Selon le conférencier, c’est après avoir échangé sur la situation sécuritaire, politique et sociale en juin 2018 à Bamako, que les représentants des organisations de la société civile membres et non membres du Conseil National de la société civile et ses démembrements au niveau des régions et du district de Bamako ont dégagé un positionnement.

Dans sa déclaration, la société civile se pose un certain nombre de questions. Cela après avoir débattu et analysé la situation sécuritaire, politique et sociale. Ces questions sont entre autres : Faut-il poursuivre le processus de préparation d’une élection alors qu’une bonne partie de populations ne jouissent pas de manière entière de leurs droits de circuler, de s’exprimer, d’exercer leur droit de vote en toute quiétude ? Comment les citoyens au regard du contexte sécuritaire vont pouvoir accéder à leur carte d’électeur ?

Les conférenciers ont exprimé leurs préoccupations face à l’insécurité, aux conflits intercommunautaires, à l’absence des représentants de l’Etat dans plusieurs arrondissements, l’interdiction de circuler à moto dans certaines localités, l’état des préparations insuffisantes de l’élection présidentielle sur l’ensemble du territoire, le déplacement de populations, des zones de conflits vers d’autres zones du pays.

Ainsi, ils ont fait des recommandations qui s’articulent autour des points ci-après : Renforcer les capacités des FAMa et les redéployer sur l’ensemble du territoire, redéployer et sécuriser les agents de l’administration sur toute l’étendue du territoire, opérationnaliser le MOC dans toutes les régions du nord, désarmer toutes les milices d’autodéfense avant les élections, assurer l’égal accès aux médias d’Etat pour tous les candidats, sécuriser les matériels, les acteurs et les agents électoraux.

Aux dires du conférencier, le conseil national de la société civile s’engage à inviter les candidats à diffuser leurs programmes électoraux et à les partager avec les organisations de la société civile sur l’ensemble du territoire.

D.Keita

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