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Recrudescence de la violence au Centre-Mali : Une commission de 10 parlementaires pour clarifier les atrocités
Publié le mardi 10 juillet 2018  |  Le Témoin
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La succession d’épisodes macabres au Centre du Mali ne laisse point indifférents l’Assemblée nationale. Pour tirer au clair la situation et juguler d’éventuelles escalades, les députés se sont manifestés par l’adoption à l’unanimité d’une résolution où figure la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Celle-ci est composée d’une dizaine de membres dont 5 députés du groupe majoritaire, le RPM, deux de l’APM et un élu de chacun des groupes VRD, Adema-PASJ et Adp/SADI.

Peu d’informations ont filtré sur l’identité des membres mais on parle de la désignation des députés Aziza Mint Mohamed pour le compte de l’Adema, de Zoumana T’jiDoumbia et de M. Sissoko, élu à Keniéba, pour le groupe parlementaire majoritaire RPM.

La mission de la dizaine députés va consister à tirer au clair les événements du Centre-Mali, notamment les localités de Nantaka et Kobaka, respectivement situées dans les cercles de Mopti et de Djenné et où l’existence de fosses communes a été reconnue par les hautes autorités ainsi que la responsabilité d’éléments de l’armée malienne.

L’intérêt des parlementaires va porter également sur les tueries récemment perpétrées à Koumaga dans le cercle de Djenné ainsi que sur toutes les bavures militaires ou autres exécutions extrajudiciaires et violences intercommunautaires. En rappelant la souscription du Mali aux conventions internationales relatives aux droits humains, l’Assemblée nationale dénonce et condamne les atteintes aux droits de l’Homme liées aux conflits du Centre et engage par conséquent le Gouvernement à procéder au désarmement sans délai des milices en possession d’armes de guerre.

Dans la même résolution, les parlementaires demandent le retour de l’administration dans les zones où elle est absente et exhorte les communautés y vivant à régler leurs différends par la voie du dialogue.



A Keïta

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