Les examens du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ont démarré hier sur toute l’étendue du territoire national excepté les régions du Nord qui restent encore à sécuriser. On dénombre cette année 15 796 candidats repartis dans 36 centres à travers le pays. Les feuilles d’examen seront, elles, corrigées dans 5 pôles de correction : Bamako rive gauche, et rive droite, Kati, Koutiala et San.
Le pôle de correction du CAP de Kati prendra en charge les candidats des académies de Kayes, Kita, Koulikoro, Nioro et Kati. Ceux de Bamako s’occuperont des candidats des rives gauche et droite. Le pôle de Koutiala corrigera les examens des élèves des académies de Bougouni, Koutiala, Mopti et Sikasso. Outre les élèves des régions du Nord, le pôle de correction de San prendra en charge ceux des académies de Ségou et San.
A Bamako, on compte 120 candidats au niveau de l’académie de la rive gauche et 2613 pour celle de la rive droite. Ils sont repartis dans les centres des lycées Technique, Ba Aminata Diallo (LBAD) et Alfred Garçon, de l’Ecole d’administration pour le commerce et l’industrie (ECICA) et du Centre de formation professionnelle (CFP) Soumangourou Kanté. Sur la Rive droite, les candidats sont accueillis dans les centres de l’institut de formation Sonni Ali Ber (IFSAB), « Mabilé » et du lycée « Massa Makan Diabaté ».
Notre équipe de reportage a visité deux centres d’examens de Bamako dont celui de « l’ECICA » qui accueille 611 candidats repartis dans 21 salles et encadrés par 52 surveillants. Ce centre, selon son président Fabou Pléa, est un centre à série individuelle, car les candidats composent dans des épreuves écrites lundi et mardi avant de passer aux tests pratiques le reste de la semaine. A part l’absence et le retard de quelques surveillants remplacés immédiatement, aucun incident n’a été signalé indique-t-il.
Le Lycée technique accueille 598 candidats inscrits, dont 79 filles. Les élèves passent des épreuves dans nombre de filières : dessin-bâtiment, mécanique-auto, mécanique générale, construction métallique, plomberie, machinisme agricole, menuiserie, maçonnerie, boulangerie et pâtisserie. Ils sont surveillés par 65 surveillants et suppléants. Là aussi aucun incident n’a entravé le bon déroulement des évaluations, sauf que deux candidats avaient oublié leur pièce d’identité, souligne le président du centre, Niaman Badian Traoré.
Selon le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), Hassimi Adama Touré, les feuilles d’examen sont distribuées dans toutes les académies avant la correction proprement dite. A chaque fois qu’un correcteur termine son enveloppe, celle-ci est remise au responsable chargé de la correction pour vérification. Et quand une copie est mal corrigée, son correcteur est interpellé et sanctionné. Le calcul des moyennes du CAP, tout comme celui des autres examens, est effectué avec la moyenne générale des examens multipliée par 2 plus la moyenne de classe ou annuelle, le tout divisé par 3. Le candidat qui obtient une moyenne égale ou supérieure à 10 est déclaré définitivement admis à son examen.
Compte tenu de la situation particulière des régions du Nord de notre pays, a indiqué Hassimi Adama Touré, les candidats de ces différentes localités s’étaient, pour la plupart, inscrits depuis octobre dans les régions du sud. Donc pas d’inquiétude pour les candidats déplacés.
C’est à 8 heures que le ministre de l’Education, l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, Bocar Moussa Diarra, a donné le coup d’envoi des examens au centre du lycée « Ba Aminata Diallo » en ouvrant la première enveloppe contenant les sujets de comptabilité.