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Soumaila Cissé, candidat de la plateforme «ensemble restaurons l’espoir» : Un homme, un programme, une équipe…
Publié le jeudi 12 juillet 2018  |  Soleil Hebdo
Présentation
© aBamako.com par A S
Présentation du programme présidentiel du Candidat de L`URD Soumaila Cissé
Bamako, le 9 juillet 2018 Le Candidat de L`URD Soumaila Cissé a présenté son programme présidentiel à l`Hotel de L`Amitié
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Restauration de l’autorité de l’Etat, un véritable dialogue entre les Maliens, un Etat au service des populations, donner aux jeunes et femmes la place qui leur est due, bâtir une économie forte, le candidat de la Plateforme «Ensemble restaurons l’espoir», l’honorable Soumaïla Cissé, expose un programme de gouvernance détaillé à la hauteur des défis. Le coût estimé du programme ressort à 7310,1 milliards de Fcfa soit 82,4% du PIB de 2017. Il s’agit de 8.868,4 milliards de Fcfa.

Pour un Etat fort et prospère, le candidat de la Plateforme «Ensemble, restaurons l’espoir», l’honorable Soumaïla Cissé, mettrait en œuvre cinq axes s’il était élu président de la République à l’issue de l’élection présidentielle : restaurer l’autorité de l’Etat, le dialogue entre les Maliens, engager l’Etat au service des populations, donner aux jeunes et femmes la place qui leur est due, bâtir une économie forte.

Selon lui, la violence s’est installée dangereusement dans le nord et le centre, menaçant plus que jamais la sécurité de la population dans tout le pays. «Nous réaffirmons la nécessité d’une action collective de reconquête territoriale et de main tendue aux populations qui ont été abandonnées par le pouvoir en place ces cinq dernières années pour préserver l’unité et l’intégrité de la Nation malienne. Le clientélisme érigé en système de gouvernance, les entraves à l’efficacité des armées, le laxisme à l’égard des trafics illicites et l’absence totale de volonté politique pour initier un véritable dialogue national ont conduit le pays dans l’impasse et au bord du chaos», indique M. Cissé.

Il faut sauver le Mali, insiste-t-il, «face à cette situation, l’action du prochain gouvernement devra être consacrée à la restauration de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire malien, et ce dans une démarche inclusive et le dialogue avec la population. Il faut redonner la parole et le pouvoir aux Maliens…»

L’exécutif a la responsabilité d’équipe des forces armées, précise Soumaïla Cissé. «Les forces armées doivent être mieux équipées, mieux entraînées pour intervenir avec efficacité et neutraliser les groupes terroristes, et ce dans le plus strict respect des populations civiles et avec une plus grande fermeté. La population doit avoir confiance en ceux qui la protègent pour conjurer les menaces du recours aux milices ou aux groupes terroristes pour assurer l’ordre. Il en va de la souveraineté nationale», selon Soumaïla Cissé.

Le Mali et les Maliens doivent être à la hauteur de leur Histoire et de leurs traditions de paix. «C’est pourquoi nous voulons élargir la compétence du pôle judiciaire antiterrorisme aux crimes de guerre, crimes contre l’humanité, et tortures,et renforcer ses moyens d’action afin de garantir la poursuite des auteurs des crimes les plus graves perpétrés dans le contexte de la crise, diligenter l’instruction dans les procédures judiciaires en cours concernant les crimes graves perpétrés dans le contexte de la crise, en particulier celles relatives aux violences sexuelles. Le premier devoir de l’État pour sortir de la crise actuelle est d’écouter tous les acteurs avec ouverture et attention pour mobiliser toutes les énergies de la Nation…» souligne-t-il.

La santé, l’éducation, des préoccupations majeures

La santé demeure une préoccupation majeure de la population malienne. Malgré des progrès réels en matière de prévention à travers les campagnes de vaccination, notre système de santé fait encore face à de nombreux défis : la couverture sanitaire est faible avec des inégalités criantes entre les centres urbains et le monde rural et entre riches et pauvres ; les besoins de santé des femmes en particulier ceux liés à la santé reproductive restent très partiellement couverts, les maladies invalidantes ou non transmissibles et les urgences sont mal prises en compte, analyse-t-il.

La santé de tous sera un atout de notre renouveau. «Elimination des disparités régionales et amélioration des soins primaires avec comme objectifs : la médicalisation de tous les Centres de Santé Communautaires (CSCOM) par le recrutement systématique des diplômés en médecine, l’équipement approprié des CSCOM et Mise en place d’un programme d’urgence pour restaurer les services de santé là d’où ils ont disparu ou ont été sérieusement endommagés. Il y va de soi pour l’éducation aussi», précise le candidat de «Ensemble, restaurons l’espoir».

Soumaïla Cissé se préoccupe également des problèmes de la jeunesse. «Les problèmes auxquels notre jeunesse est confrontée touchent à la formation et à l’emploi, à la protection contre la drogue et l’enrôlement dans les groupes armés extrémistes violents et terroristes, à la lutte contre la délinquance juvénile, à la prostitution, l’exode rural et l’analphabétisme.Un de mes objectifs majeurs est de parvenir à une intégration réussie des jeunes dans la vie sociale et économique de la nation en les aidant à développer leurs aptitudes, à trouver un emploi, à fonder une famille, à éviter les mauvaises tentations de leur âge pour devenir des citoyens responsables. Notre système d’éducation et de formation doit être grandement amélioré. Mais cela ne suffira pas. Il faut introduire la dimension jeune dans tous nos programmes et les associer plus étroitement à la vie de la nation», estime-t-il.

Et pour lui, l’urgence s’impose de faire du Conseil national de la jeunesse un organe consultatif pour toute décision importante à caractère réglementaire ou législatif relative à la jeunesse, un quota d’au moins 20% de députés réservés aux jeunes à partir d’un système proportionnel, l’ouverture de nouveaux espaces de loisirs et autres.

Pour une croissance économique, Soumaïla Cissé envisage de faire jouer au secteur privé un rôle prépondérant dans l’économie pour parvenir à une croissance soutenable, accroître les revenus des populations pour leur permettre de participer pleinement à leurs dépenses d’éducation, de santé, de logement.

Cela passe, selon lui, par la relecture des textes règlementaires fondamentaux dans le but de déceler les anachronismes et les entraves qui bloquent le développement des entreprises, de mieux intégrer la politique d’harmonisation du droit économique dans une perspective d’intégration sous-régionale et régionale ; déceler les insuffisances de la réglementation dans l’organisation de la production, des marchés, des professions afin de protéger les agents économiques contre l’arbitraire qui peut trouver sa source dans l’imprécision et les omissions des lois et règlements.

Le coût estimé du programme ressort à 7.310,1 milliards de Fcfa soit 82,4% du PIB de 2017 (8.868,4 milliards Fcfa). À titre illustratif, les ratios programme/PIB sont beaucoup plus élevés dans certains pays voisins du Mali, qui appliquent les programmes d’accélération de la croissance et de transformation structurelle (178%du PIB au Bénin, 227% du PIB au Burkina Faso, 178% du PIB au Niger qui a été financé par les partenaires publics et privés, 185% du PIB 2013 au Togo, et 99% du PIB 2013 au Sénégal).

Zan Diarra

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