La Division des droits de l’homme et de la protection de la Minusma à Tombouctou a organisé, du 25 au 29 juin, quatre sessions de sensibilisation sur “droits de l’homme et élections”. Ces ateliers avaient pour objectif de mieux préparer les participants à l’observation ainsi qu’à la sécurisation du processus électoral.
Près de 300 personnes ont participé aux travaux qui se tenaient au centre Ahmed Baba. Parmi elles, des représentants de la société civile, des défenseurs des droits de l’homme, des communicateurs traditionnels, des journalistes, ou encore des agents des Forces de défense et de décurité du Mali (FDSM). Toutes ces personnes sont issues des cinq cercles de la région : Diré, Goundam, Niafounké, Rharous et Tombouctou.
Les participants ont suivi des exposés sur les droits de l’homme et les élections et ont échangé sur le rôle des principaux acteurs du processus électoral. «Nous avons été suffisamment outillés au cours de cette rencontre. Cela nous permettra de jouer pleinement notre tâche d’observation des élections, notamment la présidentielle du 29 juillet, car nous sommes tous responsables de la bonne tenue d’élections paisibles, afin d’assurer la paix et la tranquillité dans notre pays», a déclaré Baba Moulaye Haïdara, président du Forum des organisations de la Société civile de Tombouctou.
Les éléments des FDSM, eux aussi acteurs de ce processus, se disent très satisfaits des discussions menées autour de la problématique de la sécurisation des élections et des droits de l’homme. «Cette initiative a été un plus pour nous, pour la simple raison qu’elle nous a mieux édifiés sur la conduite et le comportement à tenir pour une bonne sécurisation du scrutin, sans incident, conformément au respect des droits de l’homme», a indiqué M. Coulibaly, Capitaine de la Garde nationale.