Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Au Mali, seulement 37 % des cartes d’électeurs retirées pour la présidentielle
Publié le jeudi 12 juillet 2018  |  Le monde.fr
Les
© aBamako.com par A S
Les cartes d`électeurs
Bamako, le 24 juin 2018 la distribution des cartes d`électeurs a débuté
Comment


Alors que le premier tour de l’élection est prévu le 29 juillet, la cheffe des observateurs européens se dit « soucieuse du rythme de distribution » des cartes.

Un peu plus d’un électeur malien sur trois a récupéré sa carte électorale pour voter au scrutin présidentiel le 29 juillet, a-t-on appris mercredi 11 juillet de sources concordantes. Un peu plus de 3 millions, sur 8 millions d’électeurs inscrits, ont retiré leur carte, selon un document du ministère de l’administration territoriale consulté par l’AFP, avec d’importants écarts géographiques, notamment un taux de 12 % à Kidal (nord) et 24 % à Mopti (centre), contre plus de 53 % à Sikasso (sud) et Ségou (centre).

La cheffe des observateurs de la mission d’observation électorale de l’Union européenne (UE), Cécile Kyenge, s’est déclarée « soucieuse du rythme de distribution des cartes d’électeurs à près de deux semaines du scrutin », tout en se disant « persuadée de la bonne volonté du gouvernement ». « La sécurité de la campagne électorale et du scrutin représente un autre défi majeur, notamment dans le centre et le nord » du pays, a-t-elle souligné lors d’une conférence de presse à Bamako.

Jusqu’à quatre-vingts observateurs
Au cours de son séjour de 48 heures qui s’achève jeudi soir, elle a rencontré 17 des 24 candidats, dont le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, élu en 2013, et le chef de l’opposition, Soumaïla Cissé. La mission européenne compte un premier groupe de vingt observateurs, assistés par dix analystes, et ses effectifs doivent atteindre quatre-vingts le jour du scrutin.

La communauté internationale, présente notamment avec la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) et la force française « Barkhane », attend de cette élection une relance de l’application de l’accord de paix signé en mai-juin 2015 par le gouvernement, les groupes qui le soutiennent et ceux de l’ex-rébellion, qui accumule les retards.

... suite de l'article sur Le monde.fr

Commentaires