Le président de PACP, Niankoro Yéah Samake, a dévoilé les cinq(5) piliers sur lesquels se repose son projet de société. C’était devant des journalistes à la Maison de la presse, le mardi, 10 juillet 2108. Le candidat du PACP a fait une critique des régimes précédents et dira que le régime actuel en tant qu’une continuité des anciens a échoué sur toute la ligne.
Les projets au Mali se ressemblent, une expérience dont il faut se passer, a dit yeah Samaké. En ce qui concerne le régime actuel, il dira qu’IBK a échoué et les citoyens ne font plus confiance à l’Etat car les promesses n’ont jamais été tenues. Le citoyen, a-t-il fait savoir, s’est replié sur lui-même quand on sait que le pays ne luioffre plus d’opportunités qui peuvent lui donner espoir.
Selon lui, il est urgent de recentrer nos modèles économiques. Sa vision se repose sur la justice sociale ; l’éducation ; l’emploi ; la valorisation du monde rural ; l’instauration de la paix et de la sécurité. Pour le candidat du PACP, la crise malienne n’est pas religieuse, ethnique, régionale. Selon lui, c’est une crise de gouvernance.
C’est parce que les tenants des pouvoirs actuels n’ont pas réussi à appliquer le programme présidentiel correctement, à assoir une gestion crédible, que les citoyens sont déçus. Yéah a indiqué que contrairement au président IBK qui a dit de ne pas vouloir se rendre à Kidal, lui se rendait dans cette région durant les 3 ans de son mandat, et en cas d’échec il démissionnerait.
Le candidat du PACP s’engage à créer un programme d’excellence, à créer des lycées de sport ; 250.000 emplois par an et 30.000 chaque année. Yéah Samaké dit n’avoir pas attendu d’être candidat pour faire des réalisations dans son pays. Il a doté sa commune de 17 classes, des forages, offert à 5 villages des tracteurs, de bourses d’étude aux USA à 17 jeunes d’un coût 75 millions de FCFA par an et cela pendant 3 ans.
Selon lui, le président IBK court derrière les autres et ce qui ne devrait pas être le cas « on ne doit pas sous-traiter notre sécurité », a dit Yeah Samaké. Il dira être capable d’investir 20 milliards de FCFA dans le budget de l’armée par an. La lutte contre la corruption a été prise en compte dans le projet du candidat du PACP. « IBK a atteint ses limites », a-t-il dit. Et pour lui , à 70 ans, le président sortant ne peut plus constituer l’espoir pour les Maliens.