Le candidat de la coalition Ensemble Pour le Mali, Ibrahim Boubacar Keïta s’est rendu, dans la matinée du mercredi 11 juillet, dans la région de Koulikoro, successivement à Banamba, à Touba et à Koulikoro-ville pour une visite de courtoisie aux notabilités et autorités religieuses desdites localités.
En effet, Ibrahim Boubacar Keïta, candidat à sa propre succession à la magistrature suprême a rendu une visite de courtoisie aux autorités traditionnelles et religieuses des localités de Banamba, Touba et Koulikoro-ville. Il était parti les saluer mais aussi pour leur faire part de sa candidature à l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu le 29 juillet prochain comme il l’avait fait en 2013.
Il était 11 heures lorsque le cortège du président IBK s’est arrêté devant l’entrée de la grande mosquée de Banamba, première étape de sa visite. Accueilli par les autorités administratives locales et les élus, après un accueil triomphal de la population, il rejoint les notabilités et les autorités religieuses dans la cour de ladite mosquée où il a reçu des bénédictions. Après les salutations, IBK et sa délégation se sont rendus à Touba avant de terminer sa visite dans la deuxième région chez le chef coutumier de Koulikoro avec le président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé. En plus de la jeunesse, tous les chefs de quartiers, les chefs religieux et les leaders des associations féminines ont pris part à l’accueil du candidat de la coalition Ensemble Pour le Mali.
Le chef coutumier, au nom de la population de Koulikoro s’est dit d’être honoré par le président IBK pour son intérêt porté sur sa localité notamment à travers la réalisation de la route Koulikoro-Bamako en 2×2 voies.
«On a la chance de recevoir le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta à Koulikoro. Les Bambara ne connaissent pas la trahison et nous n’allons jamais le trahir. IBK a quitté Bamako pour Koulikoro pour se faire plaisir mais c’est nous qui avons pris du plaisir », a indiqué Djibril Diarra, chef coutumier de la ville de Koulikoro.
En marge de sa visite, le chef de l’Etat a répondu à certaines questions d’une consœur de la chaîne allemande Arte, à savoir si c’est important pour lui de continuer ses missions durant les cinq prochaines années car selon elle, le bilan de son premier quinquennat est vivement décrié par certains jeunes. En réponse, le président IBK dira que ce sont les Maliens qui vont décider de cela.
«J’ai simplement le droit, la légitimité, si les Maliens le veulent, je vais faire un second mandat qui va nous permettre de poursuivre ce que nous avons commencé. Le plus important pour moi, c’est la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, pas seulement le développement. J’ai été moi-même surpris aujourd’hui par la route que nous venons de construire en quatre voies, c’est ça le développement, c’est ce que je voudrais partout au Mali. Ce n’est pas le pouvoir pour le pouvoir qui m’intéresse. J’ai occupé des hautes fonctions de l’Etat, je ne cours pas après le pouvoir mais après les projets pour mon pays, mes ambitions pour le Mali », a précisé Ibrahim Boubacar Keïta. Avant d’ajouter : « Qu’ils se souviennent de comment était le Mali avant qu’IBK arrive, qu’ils se souviennent de comment le pays était par terre, qu’ils se souviennent que cet Etat est respecté aujourd’hui, que ce pays dans les 8 pays de l’UEMOA est le 3ème aujourd’hui. Nous sommes à Kidal, nos soldats sont dans cette zone au coude à coude avec les anciens groupes armés. Ils n’y a plus de belligérance au Mali, c’est un progrès qu’on doit noter. S’il y a un chef d’État qui n’a pas à raser les murs, qui n’a pas à avoir honte, c’est bien le président Ibrahim Boubacar Keïta. Et mon peuple le sait et le reconnaît, c’est l’essentiel pour moi. La jeunesse, je l’ai mise au pouvoir au Mali. Mes deux Premiers ministres ont été des jeunes. J’ai toujours eu confiance en la jeunesse malienne et je suis en train de me battre pour qu’elle soit qualifiée afin qu’elle ne puisse pas être une jeunesse laissée pour contre, pour qu’au rendez-vous universel, elle ne soit pas là, pitoyable mais en dignité avec la tête haute à l’instar de toutes les jeunesses du monde. C’est pourquoi, l’autre jour, j’ai remis 13.000 tablettes-ordinateurs aux jeunes maliens pour qu’ils se qualifient ».