Le concours international de la langue chinoise dénommée « Passerelle vers la langue chinoise » pour les élèves du niveau secondaire aura lieu dans la ville chinoise de Kunming (Province de Yunnan) au mois d’octobre prochain. Notre pays, le Mali, sera présenté à ce rendez-vous international qui va regrouper, pendant deux semaines, plus 140 pays, par Mlle Lalle ZOUBOYE, élève au lycée Notre Dame du Niger et Mamadou DJIBO, au lycée Mamadou M’BODGE de Sébénicoro.
Ces deux ‘’ambassadeurs’’ du Mali ont été retenus jeudi dernier à l’issue d’un concours national qui ce même jour au lycée Askia MOHAMED.
Les épreuves se sont déroulées en présence de l’Ambassadeur de Chine au Mali, Liying ZHU, du directeur national adjoint de l’éducation nationale, Boukary GUINDO ; du directeur chinois de l’Institut Confucius, Xinyuan HE, et de son collège malien, Fayera SISSOKO, conseiller technique au ministère de l’Éducation nationale ; du doyen de la Faculté des sciences humaines et des sciences de l’éducation (FSHSE), Tamba DOUMBIA, etc.
Pour ladite compétition qui comprenait deux étapes, les candidats étaient repartis deux par équipe.
Les épreuves ont porté sur la compétence linguistique et la compétence culturelle. Et cela, à travers le dialogue, la lecture de poème en chinois, l’interprétation de chants, de danses chinoises. Le score total des prestations était de10 points répartis comme suit : compétence linguistique, 4 points ; démonstration de talent 6 points.
À l’issue de ce concours national, les lauréats ont reçu des certificats de participation ainsi que de jolis cadeaux offerts par la société chinoise ‘’TECNO’’ au Mali ; notamment des téléphones de marque Syinix, des ventilateurs, des mini-baffles.
Au lancement des épreuves, le directeur chinois de l’Institut Confucius, Xinyuan HE, du lycée Askia MOHAMED, a souligné que « le pont chinois ou passerelle vers la langue chinoise » est une compétition internationale parrainée par Hanban et la direction générale de l’Institut Confucius à Beijing. Depuis son lancement en 2008, la compétition a attiré plus de 100 000 élèves de 92 pays. Plus de 2100 candidats ont eu la chance de participer à la finale en Chine. Cette compétition, a-t-il fait savoir, est devenue olympique pour les apprenants de la langue chinoise dans le monde entier.
Comme son nom l’indique, la langue chinoise, a-t-il soutenu, est devenue le pont entre la Chine et le reste du monde. La Chine et le Mali sont tous deux des pays aux cultures et aux patrimoines brillants. Aussi, ce concours qui intervient au lendemain de la célébration de la dixième année de la classe Confucius au Mali et l’inauguration officielle de l’institut Confucius à l’ULSHB a été une occasion pour les représentants des deux pays de magnifier cette coopération exemplaire. De nos jours, a-t-il rappelé M. HE, il existe des coopérations étendues entre les deux pays dans les domaines de l’industrie, de la culture, du commerce, de l’éducation et dans d’autres domaines.
Pour sa part, Fayera SISSOKO, conseiller technique au ministère de l’Éducation nationale, a indiqué que ce concours offre aux jeunes maliens la chance d’apprendre la langue chinoise ici au Mali et continuer à étudier en Chine dans les jours à venir.
« La maîtrise des langues ouvre de nouvelles fenêtres aux jeunes », a-t-il dit. Aussi, a-t-il fait savoir, dans la recherche de l’emploi, à compétence égale, les connaissances linguistiques créent la différence.
« Le concours du pont chinois contribue à renforcer l’amitié durable entre le Mali et la Chine. La langue chinoise est le pont par lequel les deux peuples se communiquent et se comprennent. Apprendre le chinois c’est se faire des amis à travers le monde. Le chômage est loin de vous grâce à la langue chinoise », a-t-il conclu M. SISSOKO.
À la fin des épreuves, l’Ambassadeur, Liying ZHU, s’est dit émerveillé, par les prestations des lauréats, et les a félicités du fond du cœur. Il a magnifié les relations entre les deux pays.
Rappelons qu’au Mali, le chinois est essentiellement enseigné aux lycées Askia, Bah Aminata DIALLO, Notre Dame du Niger, Mamadou N’BODGE de Sébénicoro, Oumar Bah de Kalan-Coura, De Montclos de Sikasso et l’ESCT.