La salle de conférence de la Maison de la Presse a abrité, le 31 Mai 2013, le lancement des activités du syndicat des Journalistes Reporters du Mali (SYJOR). Cette cérémonie était présidée par Alassane Souleymane, conseiller technique au ministère de la communication, qui avait à ses côtés le président d’honneur, Boubacar Touré de l’Ortm et le secrétaire général du SYJOR, Baye Coulibaly.
Le secrétaire général du SYJOR, Baye Coulibaly a rappelé que plus de vingt ans après la libération de l’espace médiatique, il n’y a pas une seule école publique de journalisme au Mali, alors que dans la plupart des pays voisins, cette question n’est plus d’actualité. Car la presse est un élément incontournable dans le développement. Il est le quatrième pouvoir et la question de la formation des acteurs qui animent ce pouvoir doit-être au cœur des préoccupations de l’Etat et de ses partenaires.
Il a laissé entendre que la presse malienne est caractérisée par les problèmes de distribution qui s’expliquent par l’inexistence de réseaux rapides et efficaces, mais surtout denses et ramifiés.
La presse malienne c’est aussi de nombreuses radios de proximité, plus de 300 selon les chiffres de l’URTEL, qui ont été créées et dont la plupart des animateurs répugnent à faire le terrain, se contentant de relayer, et souvent trop maladroitement, les articles de presse des confrères, en y ajoutant beaucoup plus, a-t-il déploré.
« La règle de l’information exige la fidélité à un message univoque et permanent, alors que la règle de la communication est au cours de la deuxième moitié du XXI siècle », a-t-il expliqué.
Le secrétaire général a précisé que le reporter est l’œil et l’oreille, mais aussi le nez, la bouche et la main du lecteur.
Prenant la parole, le représentant du ministre de la communication, Alassane Souleymane, a promis que le département de la communication ne ménagera aucun effort pour l’accompagnement et la réussite de ce syndicat.