Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Faits Divers
Article



 Titrologie



Le Guido N° 278 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Faits Divers

Tidiane Daff, complice d’Adama Sangaré : Terrorisé à l’idée d’aller en prison
Publié le mercredi 5 juin 2013  |  Le Guido




 Vos outils




Par peur d’aller en prison et pour dédommager ses victimes, Tidiane Daff, le grand complice d’Adama Sangaré cherche une lettre de garantie de 254 millions CFA auprès une banque de la place. Le grand spéculateur foncier, opérateur économique et commerçant à la fois, Tidiane Daff a désormais le dos au mur, après l’arrestation de son patron cleptomane foncier, Adama Sangaré, maire du district de Bamako.

Conscient du forfait qu’il a commis en dépossédant les pauvres citoyens de leurs parcelles sous le régime d’ATT, Tidiane Daff veut dédommager ses victimes, avant qu’il ne soit trop tard. Pour y parvenir, le gros, grand, noir chenapan a demandé une lettre de garantie de 254 millions CFA à une banque de la place.

Depuis l’arrivée de Malick Coulibaly à la tête du département de la justice, une véritable panique s’est installée chez bon nombre de délinquants fonciers, qui bénéficiaient de la protection du juge le plus corrompu du Mali, Sombé Théra du pôle économique et financier. Ces prédateurs se croyaient dans un monde éternel, où tout se résumait à leurs intérêts sordides, face à des veuves et orphelins en quête perpétuelle de la justice divine. Puisque, faut-il le dénoncer, la justice humaine étant absente au Mali depuis 2002, ils étaient victimes de déguerpissement arbitraire par les plus forts, au nom de la fortune malpropre. Les uns et les autres se voyaient leurs parcelles retirées, spoliées par Adama Sangaré (en prison), le maire de la commune VI Souleymane Dagnon et une bonne partie de son équipe elle aussi bientôt en prison.

Les morts de Missabougou dorment désormais en paix !
En début d’année 2011, le maire du district de Bamako, Adama Sangaré, en complicité avec Souleymane Dagnon et son soi-disant président de la commission domaniale Issa Traoré, était parvenu à morceler le cimetière de Missabougou et à le mettre en vente. Le maître d’œuvre de cette spéculation foncière s’appelle Tidiane Daff. Cet individu hors pair sera confronté à un face-à-face avec la vaillante jeunesse musulmane du quartier. Maudits jusqu’au bout par les morts et les vivants, Tidiane Daff et ses complices essayent de corrompre un certain nombre de jeunes pour faire passer leur projet. Là, encore échec ! Et depuis cette date, l’ex multimilliardaire verra ses affaires s’effondrer. Et le cimetière est sauvé. Les jeunes musulmans feront recours aux services de l’IGM qui viendra délimiter le cimetière. Or, bien avant la résolution du conflit, un richissime de Bamako avait fait croire qu’il s’occupera du financement de la clôture des dernières demeures. Il a fait faux bon par la suite.

Djélika Koné, une dame de cœur !
Au moment où l’association des jeunes musulmans de Missabougou était en train de chercher des solutions pour financement de la clôture du cimetière, voilà qu’une dame, engagée pour Allah et pour son prophète (PSL), se montre disponible à accompagner financièrement le projet. Les travaux ont débuté, il y a deux semaines et les maçons sont sur la fondation, en même temps que la confection des briques.

Tidiane Daff, sous contrôle judiciaire
Le manitou Daff était gardé à la BIJ, il y a quelques jours, suite à une plainte d’un fonctionnaire en retraite. Le TF de ce dernier, situé à Yirimadio a été spolié et vendu par Tidiane Daff. A la Brigade d’Investigation Judiciaire, le prédateur ne pouvait que faire un moratoire de remboursement avec sa victime pour échapper à toute poursuite judiciaire. Aussi, apprend-on de sources municipales, Daff doit rembourser plus d’une centaine de victimes. Il est placé sous contrôle judiciaire et cherche à dédommager l’ensemble de ces martyrs.

Alors sur quelle banque de la place Daff entend-il s’appuyer pour avoir les 254 millions CFA ? Qui l’aide-t-il dans cette banque ? Comment parvenait-il en 2004 et 2005 à exporter le riz exonéré à destination des pays voisins ? Ses complices travaillent-ils encore à l’OPAM ?
Dossiers à suivre …

 Commentaires