Samedi 14 juillet 2018, la Bourse de travail guinéenne a servi de cadre à une grande rencontre syndicale. À l’issue de ladite rencontre, les syndicats décident d’aller en grève aujourd’hui pour exiger la diminution du prix du carburant.
Amadou Diallo, le leader syndical, après avoir expliqué les raisons de cette rencontre ainsi que son importance, a laissé le soin à plusieurs syndicats, participant à l’échange, d’expliquer leur point de vue sur la situation. C’est dans ce cadre que Louis M’Bemba Soumah, leader de l’Union syndicale des travailleurs de la Guinée, a tenu à préciser : « La victoire ou la mort. À partir de lundi, nous allons continuer la grève et nous allons la durcir. Cette grève-là, ce n’est pas seulement la grève des travailleurs. Tout le monde souffre ! »
Chaque syndicat de chaque corporation de travailleur a tenu à exprimer son mécontentement face à cette hausse du prix de l’essence jugée inadmissible par les forces vives de la Guinée. « Je suis venu inviter l’inter central GNTG-USTG de bien vouloir accepter de rejoindre la table des négociations », martèle l’inspecteur du travail, Alya Camara.
Les syndicalistes exigent que le prix du litre de l’essence à la pompe diminue pour être fixé à 8000 francs guinéens. Tant que le gouvernement n’accordera pas cela, la grève poursuivra son petit bonhomme de chemin, ont promis es syndicalistes.